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Limiter les risques des investisseurs en Afrique par l’accompagnement

u003cpu003eLa corruption est considérée comme le principal fléau des investisseurs et limite fortement le développement de lu0026rsquo;Afrique. Ceux qui les ont subis et qui ont perdu leurs investissements sont devenus particulièrement sensibles aux risques liés à la corruption. Approcher lu0026rsquo;investissement en Afrique nécessite une bonne compréhension des enjeux, une analyse des risques et du secteur du0026rsquo;investissement et surtout un partenaire local sur qui pouvoir compter.u003c/pu003eu003cpu003eLa définition de la corruption est différente du0026rsquo;un pays à lu0026rsquo;autre et dépend des expériences des uns et des autres. On parle du0026rsquo;ailleurs de u0026laquo;u003cemu003eperception de corruptionu003c/emu003eu0026raquo; évaluée par le Corruption Perceptions Index (CPI) de Transparency International qui classe chaque année, depuis 1995, les pays en fonction du niveau de corruption perçu, déterminé par des évaluations du0026rsquo;experts et des sondages du0026rsquo;opinion. Le CPI définit généralement la corruption comme u0026laquo;u003cemu003elu0026rsquo;abus du pouvoir public pour des bénéfices privésu003c/emu003eu0026raquo;. Selon le CPI pour la région océan Indien, Maurice et les Seychelles apparaissent parmi les cinq pays du0026rsquo;Afrique dont la perception de corruption est la plus faible.u003c/pu003eu003cpu003eDoit-on se poser la question de la raison du0026rsquo;une corruption administrative dans des pays ou les arriérés de salaires du secteur public dépassent plusieurs mois, voire plusieurs années ? Une des conséquences du développement des pays du0026rsquo;Afrique est que cette corruption su0026rsquo;organise progressivement et su0026rsquo;institutionnalise en quelque sorte, car les circuits sont connus. Étant donné quu0026rsquo;elle fait maintenant partie du paysage local, on peut se poser la question de la légalisation de ces circuits qui aurait au moins pour effet de remplir les caisses de lu0026rsquo;État.u003c/pu003eu003cpu003eLe classement du Doing Business (DB) de la Banque mondiale offre une base du0026rsquo;indicateurs qui peut su0026rsquo;avérer très utile aux investisseurs privés. Ce classement démontre que les pays africains opèrent déjà leur transformation économique et quu0026rsquo;il est donc plus facile du0026rsquo;investir dans certains pays que dans du0026rsquo;autres et que la transparence su0026rsquo;améliore. Si on compare ces deux classements CPI et DB, on retrouve les pays plus ou moins au même rang. Ceci signifie en toute logique que la corruption est directement proportionnelle au climat des affaires.u003c/pu003eu003cpu003eCela dit, comment faire pour limiter les risques et saisir les opportunités du0026rsquo;affaires ? La réponse est assez simple. Lu0026rsquo;Afrique progresse mais lu0026rsquo;accès aux affaires reste très compliqué. Aussi, faut-il aborder lu0026rsquo;Afrique en étant accompagné par des spécialistes du secteur du0026rsquo;investissement, qui connaissent parfaitement la zone géographique et peuvent procéder à une analyse préalable croisée des indicateurs. Lu0026rsquo;accompagnement est essentiel pour réussir un investissement.u003c/pu003eu003cpu003eDepuis plus de 50 ans pour accompagner la décolonisation, plusieurs générations du0026rsquo;experts internationaux ou u0026laquo;u003cemu003eexperts du développementu003c/emu003eu0026raquo; se sont succédé. Ils se sont spécialisés sur les questions africaines. Ingénieurs, agronomes, spécialistes industriels, entre autres, sont intervenus sur des stratégies continentales, régionales, des projets de développement local en Afrique, sur des financements de la Banque mondiale, de lu0026rsquo;Organisation des Nations unies pour le Développement Industriel (ONUDI), lu0026rsquo;Organisation des Nations unies pour lu0026rsquo;alimentation et lu0026rsquo;agriculture (FAO), de lu0026rsquo;Union européenne, du0026rsquo;organismes bilatéraux ou de fonds privés de fondations. Malgré lu0026rsquo;instabilité des pays, ces experts ont continué à intervenir et sont à même du0026rsquo;offrir lu0026rsquo;accompagnement nécessaire aux entreprises. Ils disposent du0026rsquo;une très forte expertise technique régionale et du0026rsquo;une bonne pratique des réseaux publics. Ils peuvent procéder à une analyse véritablement pertinente des projets et limiter fortement les risques.u003c/pu003eu003cpu003ePar ailleurs, ces experts fonctionnent de manière individuelle, sont extrêmement flexibles et adaptables. Altruistes pour la plupart, ils sont habitués à intervenir à des coûts adaptés au secteur public, donc bien plus réduits quu0026rsquo;une entreprise européenne, par exemple.u003c/pu003eu003cpu003eIl existe maintenant des moyens pour limiter les risques financiers des investisseurs. Depuis quelques années, des dizaines de fonds publics ou privés (fondations) se sont progressivement mis en place pour financer, sous forme de prêts ou de subventions, les initiatives privées. Ces financements sont obtenus selon des critères bien spécifiques. Ces experts du développement présentent un avantage important : ils connaissent les circuits administratifs, le langage des bailleurs publics et le fonctionnement des instruments financiers. Ils sont donc particulièrement bien placés pour déposer une demande de financement des projets du0026rsquo;investissement (exploitation agricole, énergie renouvelableu0026hellip;).u003c/pu003eu003cpu003ePar ailleurs, le fait de disposer du0026rsquo;un prêt ou du0026rsquo;une subvention du0026rsquo;une institution financière internationale de développement (BEI, BAD, UE u0026hellip;) dans un projet privé protège du0026rsquo;une certaine manière lu0026rsquo;entreprise vis-à-vis des faits de corruption, car ce type de financement est mis en place sous couvert du0026rsquo;accords gouvernementaux. u0026nbsp;u003c/pu003e

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