Business Magazine

Nouveaux métiers : à quoi nous attendre ?

u003cdiv style=clear:both;\u003eLa quatrième révolution industrielle est déjà en marche et, avec elle, une vague numérique, technologique et robotique. Nous savons à présent que 60 % des métiers qui seront exercés en 2030 nu0026rsquo;existent pas encore aujourdu0026rsquo;hui. La numérisation (digitalisation) et la robotisation ont déjà changé les besoins de compétences dans de nombreux secteurs. Les choses bougent si vite que les métiers qui existent aujourdu0026rsquo;hui (pour en citer quelques-uns : u003cemu003edata scientist, social media manager, community manageru003c/emu003e) nu0026rsquo;existaient pas il y a dix ans. Tout est remis en question. Alors que nous assistons à lu0026rsquo;apparition de plusieurs métiers, cette révolution met aussi en péril lu0026rsquo;emploi de millions de personnes.u003c/divu003eu003cdiv style=clear:both;\u003eu0026nbsp;u003c/divu003eu003cdiv style=clear:both;\u003eu003cpu003eLors du0026rsquo;un débat sur la transformation digitale de lu0026rsquo;industrie, Marc Benioff, patron de Salesforce, a admis que u0026laquo;u003cemu003ela vitesse est la nouvelle monnaie du businessu003c/emu003eu0026raquo;. Mais le risque est du0026rsquo;aller plus vite que lu0026rsquo;on ne le pense. Une des grandes forces de lu0026rsquo;homme est sa capacité à innover avec les moyens du bord. Quu0026rsquo;en est-il du recrutement ? Est-il aussi appelé à se diversifier à travers différentes plateformes et utilisera-t-il lu0026rsquo;aide de lu0026rsquo;intelligence artificielle ?u003c/pu003eu003cpu003eNous parlons depuis quelque temps déjà du u003cemu003ebig datau003c/emu003e. Cette utilisation des mégadonnées amène une autre façon de voir et du0026rsquo;analyser le monde et a déjà gagné plusieurs secteurs. Le u003cemu003ebig datau003c/emu003e se positionne comme outil révolutionnaire qui permet du0026rsquo;accélérer ainsi que du0026rsquo;améliorer le recrutement du personnel. u0026laquo;u003cemu003eIl est temps du0026rsquo;apprendre à extraire lu0026rsquo;intelligence des montagnes de données produites et collectéesu003c/emu003eu0026raquo;, indiquait Satya Nadella, u003cemu003eChief Executive Officeru003c/emu003e de u003cemu003eMicrosoftu003c/emu003e, dans un entretien publié dans le journal Les Echos.u003c/pu003eu003cpu003eCette nouvelle opportunité permet aux recruteurs de prendre le contrôle sur le flux de données et du0026rsquo;en faire bon usage en anticipant les besoins futurs de la compagnie. Se préparer en amont aux changements dans le u0026laquo;u003cemu003efutur du travailu003c/emu003eu0026raquo; est essentiel. Cependant, il ne faut pas se voiler la face : le u0026laquo;u003cemu003efutur du travailu003c/emu003eu0026raquo; est déjà là. Nous assistons à un changement de paradigme du marché, et la prise de conscience est nécessaire. Les employeurs doivent du0026rsquo;ores et déjà commencer à su0026rsquo;adapter aux changements et ainsi passer au smartworking. Les règles du jeu ont changé : le but nu0026rsquo;est plus de u0026laquo;tu003cemu003eravailler plus pour gagner plusu003c/emu003eu0026raquo;, mais de u0026laquo;u003cemu003emieux travailler pour gagner plusu003c/emu003eu0026raquo;.u003c/pu003eu003cpu003eAux oubliettes le travail du0026rsquo;entreprise de 8 à 17 heures. Cette routine quotidienne qui consiste à passer son temps dans les embouteillages chaque matin pour aller au même bureau et voir les mêmes collègues tous les jours appartiendra très bientôt à une culture du passé. Aujourdu0026rsquo;hui, les avancées technologiques nous permettent de travailler à nu0026rsquo;importe quel moment et nu0026rsquo;importe où. Il faut juste trouver le bon équilibre entre vie professionnelle et vie personnelle. Le rythme métro-boulot-dodo sera appelé à disparaître pour faire place au gig economy. Un mode de fonctionnement qui existe déjà dans de nombreux pays où chaque individu peut choisir ses propres horaires.u003c/pu003eu003cpu003eSelon lu0026rsquo;u003cemu003eInternational Labour Organizationu003c/emu003e, le nombre de chômeurs dans le monde devrait dépasser 200 millions en 2017. Les derniers chiffres de u003cemu003eStatistics Mauritiusu003c/emu003e indiquent que Maurice compte 43 100 chômeurs dont 19 300, soit presque la moitié, ont moins de 25 ans. Bien que le taux de chômage ait connu une baisse, le nombre de personnes employées a aussi diminué pour atteindre 528 200. Ajouté à cela, Maurice a une population vieillissante et du0026rsquo;ici à 2050, plus de 30 % des Mauriciens auront plus de 65 ans.u003c/pu003eu003cpu003ePlus que jamais, les compagnies mauriciennes doivent favoriser la formation en entreprise. À long terme, cela pourrait contribuer à réduire les pénuries de compétences et mettre fin aux barrières qui existent entre candidats, recruteurs et instituts de formation. La Suisse, où le taux de chômage est de 3,2 % pour le mois de septembre, est un exemple à suivre. Une des raisons principales qui explique cela est la formation professionnelle en alternance du0026rsquo;une grande partie des élèves. Ce modèle existe déjà dans de nombreux pays européens et a déjà fait ses preuves. Le but nu0026rsquo;est pas de créer des chômeurs u0026laquo;qualifiésu0026raquo;, mais une population composée du0026rsquo;individus capables de trouver leur place et de mettre leurs compétences au profit de lu0026rsquo;économie du pays.u003c/pu003eu003cpu003eu0026nbsp;u003c/pu003eu003cpu003eu003cstrongu003eJoel Cléopatreu003c/strongu003eu003c/pu003eu003cpu003eCommunication Executiveu003c/pu003eu003cpu003eAdecco Mauritiusu003c/pu003eu003c/divu003e

Exit mobile version