Business Magazine

Saisir les opportunités en Afrique

u003cpu003eu003cstrongu003eDoing Business de la Banque mondiale : outil destiné aux États mais aussi auxu003c/strongu003eu003cstrongu003eentreprises investissant en Afriqueu003c/strongu003eu003c/pu003eu003cpu003eLu0026rsquo;amélioration du cadre des affaires mesuré par le classement annuel de la Banque mondiale sur le Doing Business constitue une des importantes préoccupations des gouvernements soucieux de développer les économies africaines ayant atteint un niveau de développement.u0026nbsp; Bien que ce classement soit principalement destiné aux États, il peut aussi su0026rsquo;avérer très utile aux investisseurs privés.u003c/pu003eu003cpu003eu003cstrongu003eLu0026rsquo;utilisation des indicateurs pour lu0026rsquo;analyse des pays cibles pour les investisseurs u003c/strongu003eu003c/pu003eu003cpu003eLu0026rsquo;investissement peut prendre différentes formes : créer et installer une entreprise et développer un marché, acquérir une entreprise, signer un accord de partenariat ou association, etc. Il y a donc différentes manières du0026rsquo;utiliser et de recouper les 11 principaux indicateurs du Doing Business en fonction de ses objectifs. Un investisseur doit savoir où il vau0026nbsp; et ces indicateurs offrent un premier outil quantitatif de comparaison entre pays au niveau des réglementations financières, fiscales, juridiques, foncières, immobilières, industrielles : création du0026rsquo;une entreprise, permis de construction, énergie, infrastructures, accès au crédit, main-du0026rsquo;œuvre, coût des facteurs de production, protection des investissements, application et respect des contrats.u003c/pu003eu003cpu003eu003cstrongu003eDes indicateurs qui démontrent que les pays africains opèrent déjà leur transformation économique u003c/strongu003eu003c/pu003eu003cpu003eEn Afrique, le climat des affaires évolue de manière parfois très différente du0026rsquo;un pays à lu0026rsquo;autre et fluctue du0026rsquo;une année à lu0026rsquo;autre. Ce classement démontre que le continent africain est en pleine mutation, que certains pays ou villes progressent de manière régulière et présentent plus ou moins de sécurité pour les investisseurs. Selon Ecofin, 47 pays africains évalués par le Doing Business sur lu0026rsquo;amélioration du cadre des affaires ont mis en œuvre 80 réformes entre 2015 et 2016. Cette performance représente une hausse de 14 % par rapport à celle du Doing Business 2016. Un effort qui va accélérer leur transformation économique. Selon le classement 2017 portant sur 190 économies, Maurice reste au premier rang en Afrique et 49u003csupu003eeu003c/supu003e mondial et la plus forte progression est assurée par le Kenya et le Lesotho.u003c/pu003eu003cpu003eu003cstrongu003eUn croisement du0026rsquo;indicateurs pour une analyse spécifique à lu0026rsquo;investissement u003c/strongu003eu003c/pu003eu003cpu003ePour affiner les analyses, lu0026rsquo;intérêt des indicateurs nationaux ou infranationaux de Doing Business est aussi de permettre de procéder à des analyses croisées avec du0026rsquo;autres indicateurs officiels nationaux, régionaux ou internationaux (FMI, OCDE, UNIDO, Union européenne, Banqueu003cbr /u003e Africaine de Développement. En outre, la stabilité macroéconomique, le développement du système financier, la qualité de la main-du0026rsquo;œuvre, lu0026rsquo;incidence de la corruption, la taille du marché ou la sécurité ne sont pas pris en compte tels quels, mais peuvent être évalués par une analyse croisée. Il est possible du0026rsquo;extraire de ces informations lu0026rsquo;essentiel nécessaire pour permettre aux investisseurs de mesurer les risques, du0026rsquo;établir leurs priorités et de faciliter leur premier choix.u003c/pu003eu003cpu003eu003cstrongu003eLa bonne approche pour les investisseurs de lu0026rsquo;océan Indienu003c/strongu003eu003c/pu003eu003cpu003eUne approche avec une recherche documentaire rigoureuse et une analyse sur la base du0026rsquo;indicateurs les plus récents, suivie du0026rsquo;une mission de terrain. Cu0026rsquo;est le modèle habituellement suivi. Une mission de terrain préparatoire composée du0026rsquo;un expert international spécialisé et familier avec le pays, appuyé du0026rsquo;un expert local sera de nature à u0026laquo;démineru0026raquo; le terrain et permettra de rencontrer les u0026laquo;bonnesu0026raquo; personnes.u003c/pu003eu003cpu003eu003cstrongu003eLu0026rsquo;accompagnement est-il important pour un investissement en Afrique ? u003c/strongu003eu003c/pu003eu003cpu003eDu0026rsquo;une manière générale, lorsque nous arrivons dans un pays, nous avons tendance soit à faire confiance assez rapidement par manque de repères, soit au contraire à créer des barrières. Lu0026rsquo;une ou lu0026rsquo;autre des situations ne facilite pas la prise de décision. Un investisseur doit pouvoir être rassuré et compter sur sa u0026laquo;boîte à outilsu0026raquo; constituée dans le cadre de lu0026rsquo;accompagnement.u0026nbsp; Les analyses préalables réalisées par des experts apportent des éléments pour croiser des informations collectées localement et les vérifier. La bonne compréhension des usages et le u0026laquo;bon réseauu0026raquo; local sont essentiels pour limiter les risques.u003c/pu003e

Exit mobile version