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Portrait Rencontre

Arvind Issur – The family man

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Jacques du Mée (Managing Partner de Deloitte) « La comptabilité est centrale au pilotage de l’entreprise » | business-magazine.mu

Quand il termine l’école secondaire au milieu des années ‘80, Arvind Issur intègre la compagnie Beechand Ltd, que dirige alors son père, Karumchand Issur. Ce dernier succède à Sookdeo Issur, qui a fondé l’entreprise le 13 mars 1958.

« Beechand importait les châssis pour autobus des marques Dodge et British Leyland. Après nos études, mon frère et moi n’avions pas tellement eu de choix puisque mon père était malade. Nous avons donc commencé à travailler chez Beechand. Mon frère Ravi avait fait des études en ‘Mechanical engineering’. Pour ma part, j’ai étudié le ‘Business management’ mais j’ai toujours été un passionné de voitures, de rallyes et de sports mécaniques », avoue Arvind Issur. Après le décès de son père en 1993, le jeune homme reprend les rênes de Beechand Ltd.

Quelques années auparavant, soit en 1964, la marque Toyota est introduite à Maurice. En 1971, la vente des véhicules du label sont en hausse et la compagnie décide de construire un show-room à la rue Brabant, Port-Louis. Seize ans plus tard, le gouvernement propose des véhicules hors taxe à certaines catégories de fonctionnaires.

En 2006, Beechand Ltd – qui recherchait un partenaire stratégique pour développer la marque - signe un joint venture à parts égales avec Tsusho Corporation (Japon) pour créer Toyota (Mauritius) Ltd. La marque Toyota est alors en plein essor sur le marché local. « Aujourd’hui, Toyota est très connue. La marque a une très forte réputation et est très appréciée des Mauriciens. D’ailleurs, nous figurons toujours parmi les cinq premiers vendeurs de véhicules », se félicite le CEO.

«Toyota Mauritius vend une centaine de véhicules chaque mois. Ses parts de marché du véhicule neuf s’élèvent de 14 % à 15 %»

En 2011, le concessionnaire Toyota Mauritius a vendu 942 voitures et cette année, il en vendra plus d’un millier. Toyota Mauritius vend une centaine de véhicules chaque mois. Ses parts de marché du véhicule neuf s’élèvent de 14 % à 15%. A ce jour, la compagnie compte 180 employés.

« Depuis la signature du ‘joint venture’ en 2006, nous avons beaucoup évolué. Nous avons développé davantage le marketing et le service après-vente. Les locaux de Vacoas sont toujours opérationnels et réalisent 40 ‘servicings’ par jour sur différents types de véhicules. A Riche Terre, ce n’est pas moins de 30 ‘servicings’ par jour qui sont effectués, mais uniquement sur les véhicules de la marque Toyota. Nous avons aussi un département logistique à Petite Rivière où nous pouvons stocker environ 300 véhicules. Aujourd’hui, nous possédons un show-room de niveau international à Riche Terre. Mon frère et moi nous partageons les responsabilités. C’est lui qui s’occupe du service après-vente et du département des pièces de rechange », explique Arvind Issur. Le patron de Toyota Mauritius dit privilégier le management participatif. Il favorise le dialogue : « Je rencontre les managers tous les jours. J’aime discuter, nous travaillons par consensus. » Ses journées commencent au bureau de Vacoas et l’aprèsmidi, il se rend au show-room de Riche Terre. Mais en dehors de son travail, Arvind Issur n’a pas beaucoup de temps à consacrer à des activités.

Il dit privilégier, par-dessus tout, les moments passés avec sa famille. Le CEO de Toyota Mauritius est l’heureux père de jumeaux, âgés de 18 ans. Ces derniers ne savent pas encore quel métier choisir, bien qu’ils soient tous deux, comme leur père, grand-père et arrièregrand- père, passionnés de voitures.

Cette année, Toyota Mauritius devrait dépasser le milliard de chiffre d’affaires, avec des profits de plus de Rs 50 millions. L’avenir, Arvind Issur l’envisage avec sérénité : « Nous continuerons à proposer de nouveaux modèles adaptés au pays. Pour Toyota, l’important c’est aussi de protéger notre marque ; nous n’entreprenons rien qui puisse ternir la réputation de la marque. Nous voulons aussi nous positionner comme une ‘green company’ en proposant des véhicules hybrides. »

Dans cette catégorie, on retrouve d’ailleurs la Prius C, une 1500 cc, disponible à moins de Rs 1 million. « Cela va prendre un peu de temps avant que les véhicules hybrides n’entrent dans les habitudes des Mauriciens. Mais je dois dire que nos clients sont de plus en plus conscients de la nécessité de protéger l’environnement. Moi-même je roule en voiture hybride », affirme-t-il. Cet amateur de voitures roule en Lexus.

Il aime 

  • Liverpool
  • L’honnêteté
  • Sa famille : il ne peut pas s’en passer
  • Carlos Sainz, le pilote de rallye espagnol

Il n’aime pas

  • Le travail mal fait
  • Les personnes compliquées
  • Les objets inutiles qui traînent à la maison
  • L’injustice
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