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Patrick Bouic – Au nom du père

u003cp class=rtejustify\u003eu003cstrongu003ePatrick Bouic porte haut l’étendard familial. À la tête de City Brokers, il gère une équipe comptant 65 collaborateurs et doit souvent naviguer en eaux troubles car le métier de courtier en assurance est grandement affecté par la crise économique.u003c/strongu003eu003c/pu003eu003cp class=rtejustify\u003eTel père, tel fils ! Patrick Bouic,u003cemu003e Charteredu003c/emu003e Insurance Practitioner et directeur de la société de courtage en assurance City Brokers, a suivi les traces de son père Clément Bouic, qui a connu une longue carrière dans les assurances. Clément Bouic a d’abord travaillé à la Swan. Il a été conseiller en assurance pour les Nations unies. En 1986, il décide de se mettre à son propre compte et lance la compagnie City Brokers. De son côté, Patrick Bouic décroche, deux ans plus tard, une licence en Commerce de l’Université de Natal en Afrique du Sud.u003c/pu003eu003cp class=rtejustify\u003eAprès un an de travail aux côtés de son père chez City Brokers, Patrick Bouic part travailler à Londres à partir de 1990 dans une grosse boîte d’assurances, Sedgwick Group plc. Il en profite pour compléter ses études dans le domaine de l’assurance. «u003cemu003e J’ai terminé mes études pour devenir ‘Associate of Chartered Insurance Institute’. Et je suis rentré à Maurice en 1991 avec l’autorisation d’opérer comme Chartered Insurance Practitioner, et j’ai rejoint mon père une nouvelle fois chez City Brokers. »u003c/emu003eu003c/pu003eu003cp class=rtejustify\u003eUne réunion qui sera de courte durée. Clément Bouic meurt peu de temps après et son fils se retrouve à la tête de l’entreprise. « u003cemu003eJ’ai dû gérer l’entreprise et m’occuper de toutes les tâches que cela implique. Cela n’a pas été facile au début, mais je me suis accroché u003c/emu003e», raconte Patrick Bouic. Aujourd’hui, l’entreprise emploie 65 collaborafluencé dans son choix de carrière, même si le courtage en assurance est un domaine assez particulier et rigoureux, confie Patrick Bouic.u003c/pu003eu003cp class=rtejustify\u003e« u003cemu003eCe métier demande à la base une connaissance technique et un ensemble d’aptitudes en marketing, en économie, en statistiques et dans les mathématiques. Il y a beaucoup de paperasses et un gros potentiel d’erreurs qu’il faut sans cesse vérifier. C’est un métier où il faut être discipliné et rigoureux u003c/emu003e», nous fait part Patrick Bouic.u003c/pu003eu003cp class=rtejustify\u003eSi aujourd’hui City Brokers est connue comme une compagnie de courtage en assurance, Patrick Bouic préfère, avant tout, la qualifier d’entreprise de conseil. « u003cemu003eLe courtage signifie la mise en place de polices en tenant compte de besoins spécifiques. Par contre, le conseil en assurance analyse les besoins et les risques de manière plus approfondieu003c/emu003e », argue notre interlocuteur.u003c/pu003eu003cp class=rtejustify\u003eUne bonne partie du travail de la compagnie réside dans le service d’assistance pour les réclamations et le suivi. Ce service concerne les cas de vols, d’accidents automobiles et les réclamations médicales sans oublier les incendies et les pertes d’exploitation. La clientèle de City Brokers est composée en majorité d’entreprises, mais elle travaille aussi pour de nombreux individus, avec un suivi continu des besoins des personnes et des entreprises.u003c/pu003eu003cp class=rtejustify\u003eu003cspan style=color: rgb(255, 140, 0);\u003eu003cstrongu003e« Ce n’est pas à cause de la crise que l’on va prendre plus de risques… »u003c/strongu003eu003c/spanu003eu003c/pu003eu003cp class=rtejustify\u003eCommentant l’impact de la crise économique sur le secteur du courtage en assurance, Patrick Bouic fait l’observation suivante : « u003cemu003eDepuis 2008, il y a eu compression de certains tarifs d’assurance pour certains types de polices, due à la compétition internationale et locale. Il y a bon nombre d’assurances qui étaient souscrites mais qui ne le sont plus. Par ailleurs, ce n’est certainement pas à cause de la crise que l’on va prendre plus de risques car la prise de risques est proportionnelle à des facteurs qui ne sont pas forcément liés à la crise. La crise contribue aussi à revoir le ‘risk appetite’ des clients.u003c/emu003e »u003c/pu003eu003cp class=rtejustify\u003eCity Brokers travaille pour des clients mauriciens et pour des entreprises régionales, aux Maldives, à La Réunion, à Madagascar, aux Seychelles, au Mozambique, en Inde, au Sri Lanka et au Bangladesh, notamment. Mais la région ne représente pas plus de 10 % des opérations de l’entreprise.u003c/pu003eu003cp class=rtejustify\u003e« u003cemu003eNous avons l’ambition de nous développer davantage vers l’extérieur, notamment en Afrique, mais cela prend du tempsu003c/emu003e », indique Patrick Bouic. Certaines sociétés auraient déjà été identifiées à cet égard et tout devrait se mettre en place d’ici à la fin de 2013.u003c/pu003eu003cp class=rtejustify\u003eLe marché de courtage en assurance est plutôt stable en général, même s’il dépend beaucoup de la situation économique, remarque Patrick Bouic. «u003cemu003e Nous faisons du service- conseil, mais il y a des brokers qui font de la réassurance. Il existe aussi des services de ‘risk management’, mais qui ne marchent pas très bien à Maurice parce que les entreprises ne sont pas disposées à investir dans l’externalisation du ‘risk management’ qui est plutôt pratiqué en interne. » Patrick Bouic PORTRAIT Au nom du père Patrick Bouic porte haut l’étendard familial. À la tête de City Brokers, il gère une équipe comptant 65 collaborateurs et doit souvent naviguer en eaux troubles car le métier de courtier en assurance est grandement affecté par la crise économique. Magali Frédéric « Ce n’est pas à cause de la crise que l’on va prendre plus de risques… u003c/emu003e»u003c/pu003eu003cp class=rtejustify\u003eu003cimg alt=\ class=imgFloatRight src=/sites/www.businessmag.mu/files/uploads/1041/1042/1042.png style=width: 200px; height: 240px;\u003eu003c/pu003e

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