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Portrait Rencontre

Jérome Tuckmansing: Pour l’amour des chevaux

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Jérome Tuckmansing Acting Ceo du Mauritius Turf Club (MTC) et de la Mauritius Turf Club Sports & Leisure Ltd (MTCSLl)

Jérome Tuckmansing Acting Ceo du Mauritius Turf Club (MTC) et de la Mauritius Turf Club Sports & Leisure Ltd (MTCSLl)Fidèle ami du cheval, l’acting Ceo du Mauritius Turf Club (MTC) et de la Mauritius Turf Club Sports & Leisure Ltd (MTCSLl) raconte les défis qui jalonnent sa vie et le bonheur de travailler entouré de son animal fétiche.

LE domaine de l’hippisme le fascine depuis son enfance. L’hippodrome du Champ de Mars, ça le connaît. Jérome Tuckmansing est passionné de chevaux. Pour lui, il n’y a rien de plus beau qu’un cheval galopant librement, les crins au vent et la queue en panache. «C’est un animal qui a de l’allure ; il est imposant et dégage une telle force.» La preuve : en s’adonnant à la séance photos, il caresse le cheval pour gagner sa confiance. Il lui tient la nuque et lui montre qu’il peut être à l’aise et détendu en sa présence. «C’est la première fois que je touche un cheval ! J’ai des frissons ! C’est impressionnant de ressentir sa chaleur», confie l’homme de 46 ans. C’est ainsi qu’il parvient à tisser un lien avec cet animal si beau et si noble. La patience, c’est son fort. Il s’adapte à toutes les situations. C’en est de même pour les chevaux : il faut du temps et de la patience pour créer un lien affectif solide

«Je me souviens lorsque j’avais huit ans. Je venais souvent avec mes parents au Champ de Mars. Nous étions tous dans la plaine à regarder les courses. J’étais sur le toit de la voiture à regarder les chevaux et les jockeys», se remémore l’acting CEO du Mauritius Turf Club et de la Mauritius Turf Club Sports & Leisure Ltd. Les noms des chevaux, il s’en souvient comme si c’était hier. «Monsieur Blanc et Noble Salute, ces noms sont ancrés dans ma tête ! L’ambiance qui y régnait était différente.» Selon ses dires, l’atmosphère dans la plaine était euphorique. Le champ de courses de Port-Louis est un lieu de rencontre prisé par les amateurs de courses de chevaux. «Cela me manque cette époque où beaucoup de Mauriciens se rejoignaient au champ de courses. Aujourd’hui, la Covid a tout chamboulé. Tout se fait à huis clos», déplore celui qui a fréquenté le St Andrews College et l’Université de Maurice.

Il aime les challenges ; ils sont nécessaires à son bien-être

Quitter sa zone de confort

Être l’acting CEO du MTC et de la MTCSL est un défi. Son métier, c’est avant tout se projeter dans un avenir incertain autant pour le secteur que pour les conditions d’exercice de son métier lui-même. Il a démarré sa carrière au Mauritius Turf Club en 2015. «On m’a approché une première fois pour en être le directeur financier ; j’ai refusé. Ce n’est que par la suite que j’ai accepté de rejoindre le club», dit l’ancien Finance and Administrative Manager du MTC, Finance Manager à Labelling Industries Ltd et Country Finance Manager à Madagascar. «Depuis mon arrivée, cela a toujours été un défi !», reconnaît l’habitant d’Albion. Tous les ans, il se retrouve confronté à de nouveaux challenges. Ils sont nécessaires à son bien-être. «Rien n’est stagnant. Je fais face à des problèmes auxquels je dois trouver des solutions. Jusqu’à présent, cela a fonctionné. Cela a été le cas lorsque le jockey Nooresh Juglall est mort, l’adoption du Finance Bill et la Horse Racing Division, entre autres

«Je n’aime pas la monotonie. C’est la raison pour laquelle j’ai exercé plusieurs métiers au cours de ma carrière», partage le Fellow member de l’ACCA. Il ne s’ennuie jamais. Ainsi, entre les défis quotidiens, le père d’Ethan, 16 ans, et de Madison, 12 ans, parvient à trouver le juste équilibre travail-famille. D’ailleurs, il leur a transmis sa passion pour les chevaux. «Mon fils attend que les courses s’ouvrent pour pouvoir venir. Quant à ma fille, elle a déjà fait un peu d’équitation», évoque l’adepte d’automobile. «J’aime les documentaires consacrés aux voitures… J’affectionne également la lecture. Je lis principalement tout ce qui a trait à l’investissement et la cryptomonnaie. Sinon, dans mon temps libre, j’adore aller à la plage», dit l’originaire de Rose-Hill

Somme toute, Jérome Tuckmansing se démène pour rompre la routine. Il essaie coûte que coûte d’arriver à ses fins, que ce soit dans sa vie personnelle ou professionnelle. «Je fais de mon mieux avec les changements au niveau des lois pour passer la période de transition. À un moment donné, il faudra trouver un moyen afin que les parties prenantes, le gouvernement et ceux du secteur hippique puissent travailler ensemble.» Il souhaite faire avancer l’industrie hippique en améliorant le confort des turfistes. «Je voudrais qu’il y ait plus de monde au champ de courses. Au fil des années, beaucoup ont déserté l’hippodrome. Auparavant, c’était familial.»

EN APARTÉ

Plutôt Netflix ou sortie ? «J’aime bien Netflix. En ce moment, je regarde la série Murder en famille.» La personne qui vous inspire le plus ? «C’est mon ancien patron ; il m’a beaucoup appris. C’est mon guru.» Plutôt sport ou farniente ? «Le sport. Je fais un peu de jogging sur la plage, à Albion.» Meilleur souvenir ? «Mes deux ans à Madagascar. Cela a été les deux ans de ma vie que j’ai vraiment adorés. J’y étais pour le travail, et ma famille m’avait accompagné.» 2021 en un mot ? «Catastrophique

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