u003cp class=rtejustify\u003eQuand on est la fille d’un instituteur qui faisait de son métier un sacerdoce, cela vous forge une personnalité de fer. Marchant dans les pas de son père, Reshma Ramchurn, la directrice de la Sumputh Full Day School, s’est fixé un autre challenge : ouvrir une crèche en partenariat avec des entreprises.u003c/pu003eu003cp class=rtejustify\u003eu003cstrongu003eu003cspan style=color: rgb(255, 140, 0);\u003eu003cspanu003e« Je suis une femme et en tant que telle, je dois me faire entendre et respecter. Je suis pour la femme instruite et qui a la capacité d’entreprendre de belles choses… »u003c/spanu003eu003c/spanu003eu003c/strongu003eu003c/pu003eu003cp class=rtejustify\u003eA 32 ans, Reshma Ramchurn a repris le flambeau de son père. Cette mère de deux enfants est la directrice de la Sumputh Full Day School. En son temps, Harish Sumputh enseignait les mathématiques. Il était connu et respecté dans le milieu éducatif. « u003cemu003eMon père était le seul enseignant des mathématiques à jouir d’une bonne réputation tant auprès des parents que des élèves. Il recevait à notre domicile quelque 2 000 étudiants par mois pour des cours particuliersu003c/emu003e.»u003c/pu003eu003cp class=rtejustify\u003eHarish Sumputh venait surtout en aide à ces élèves qui ont été mis au rebut par notre exigeant système éducatif. Dans les années ‘90, le domicile des Sumputh à Curepipe se métamorphosera en une école de rattrapage qui opérera de 9 à 15 heures. « u003cemu003eNotre domicile portait le nom de Sumputh Full Day et accueillait les élèves du School Certificate et du Higher School Certificate qui ne trouvaient pas de place dans les institutions d’État u003c/emu003e», relate Reshma Ramchurn.u003c/pu003eu003cp class=rtejustify\u003eLe besoin de donner une chance à ces réprouvés de notre système éducatif se transmet de père en fille. Ainsi, en 1999, après avoir complété un u003cemu003eBachelor of Art u003c/emu003een Business en Inde, Reshma Ramchurn rentre au pays et rejoint le business familial. Et intègre la section Management de l’établissement. Elle s’attellera à moderniser les structures de la Sumputh Full Day School. Entre-temps, elle poursuit ses études et boucle son u003cemu003eMaster of Business Administration u003c/emu003een l’espace d’un an. Aujourd’hui, la Sumputh Full Day School est présente dans plusieurs villes de l’île, notamment à Rose-Hill, Port-Louis, Curepipe et Flacq. Outre le poste de directrice de l’établissement, Reshma Ramchurn est responsable de de leurs employés. « u003cemu003eCette école pré-primaire sera ouverte de 8 à 18 heures et s’occupera des enfants de 2 à 5 ans. Pour ce projet, je me suis entourée d’une équipe spécialisée, dont l’une est étrangère. Elle initiera les enfants à l’anglais u003c/emu003e», précise Reshma Ramchurn.u003c/pu003eu003cp class=rtejustify\u003eu003cstrongu003eMilitante acharnéeu003c/strongu003eu003c/pu003eu003cp class=rtejustify\u003eActive et polyvalente, Reshma Ramchurn milite aussi au toutes les parties administratives des autres branches.u003c/pu003eu003cp class=rtejustify\u003eLe 22 août, elle dévoilera un tout nouveau projet éducatif, à savoir une crèche destinée uniquement aux Corporates. Kidzone, qui sera implantée à Curepipe, s’affiliera à de grandes entreprises et prendra en charge les enfants de leurs employés. « u003cemu003eCette école pré-primaire sera ouverte de 8 à 18 heures et s’occupera des enfants de 2 à 5 ans. Pour ce projet, je me suis entourée d’une équipe spécialisée, dont l’une est étrangère. Elle initiera les enfants à l’anglaisu003c/emu003e », précise Reshma Ramchurn. Militante acharnée Active et polyvalente, Reshma Ramchurn milite aussi au sein de Women in Network. « u003cemu003eJe suis une femme et en tant que telle, je dois me faire entendre et respecter. Je suis pour la femme instruite et qui a la capacité d’entreprendre de belles chosesu003c/emu003e », lance-t-elle. Elle est l’actuelle directrice de cette association féminine et présidente du Win Leadership Program Club.u003c/pu003eu003cp class=rtejustify\u003eEt agit aussi comme coach au sein de Women in Politics.u003c/pu003eu003cp class=rtejustify\u003eDepuis 2010, Reshma Ramchurn est membre du PMSD. Si elle a intégré la politique c’est surtout pour aider à l’avancement de la cause féminine.u003c/pu003eu003cp class=rtejustify\u003e« u003cemu003eC’est après mûre réflexion que j’ai décidé de faire de la politique. J’ai porté mon choix sur le PMSD, non parce que ce parti est au pouvoir, mais surtout en raison de ses idées avant-gardistes sur la condition de la femmeu003c/emu003e». En effet, depuis 2005, le PMSD lutte activement pour les droits des femmes et envisage d’augmenter le nombre de crèches à Maurice pour les aider à se consacrer davantage à leur carrière professionnelle.u003c/pu003eu003cp class=rtejustify\u003eReshma Ramchurn est également membre co-fondatrice avec l’ex-maire de Beau-Bassin- Rose- Hill, Maistry Ramalingum, de Green United qui oeuvre pour la protection de l’écosystème. Elle est actuellement la secrétaire de cette association non-gouvernementale. Green United organise plusieurs rendez-vous, dont récemment Les Floralies ou encore des Health Days à Quatre-Bornes.u003c/pu003eu003cp class=rtejustify\u003eQuelle sera le prochain projet de Reshma Ramchurn ? Pourquoi pas rejoindre les rangs du Rotary Club ? répond-elle. « u003cemu003eJe suis en quête d’un club où mon époux et moi nous nous sentirons à l’aise. Un club qui partage les mêmes valeurs que celles que nous soutenons.u003c/emu003e »u003c/pu003e
Reshma Ramchurn – Au service de l’éducation et de la femme
