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Christophe Latreille (cofondateur, artisan zilwa) : La passion d’entreprendre

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Reconversion rime avec transformation et adaptation, changement de vie et de direction. un saut dans le vide sans parachute qu’a choisi de faire Christophe Latreille, 40 ans, jeune entrepreneur qui a quitté un poste à salaire fixe et assuré à la fin du mois pour se mettre à son propre compte… souvent, en quête de sens, on ose franchir le pas et reprendre sa vie en main. rencontre…

 

CHRISTOPHE Latreille a toujours été attentif à son environnement tout en cherchant comment le rendre meilleur. C’est ainsi qu’il a évolué dans le monde du travail. Avant de se lancer dans l’entrepreneuriat, le quadragénaire a eu l’opportunité de travailler dans de grandes entreprises telles que Gamma, Blychem, Dry Mix, Apave Indian Ocean, Rogers et la Banque des Mascareignes. Mais il voulait réaliser son rêve d’adolescent. Il a ainsi démissionné de son poste à la banque pour de réinventer dans l’entrepreneuriat. Avec discernement, Christophe Latreille a fait son petit bonhomme de chemin dans le monde du travail en exerçant son métier avec passion.

À l’approche de la quarantaine, Christophe Latreille prend sa vie en main et tente une nouvelle aventure. Comment s’y prend-il ? La réussite est-elle au rendez-vous ? «Mon dernier poste était Auditeur interne à la Banque des Mascareignes d’où j’ai démissionné début 2018 pour entrer dans l’univers de l’entrepreneuriat dont j’étais un passionné depuis toujours.» Notre protagoniste a cofondé l’entreprise Artisan Zilwa avec son épouse Laurianne Latreille en 2018, à Quartier Militaire. Une entreprise spécialisée en sols, murs, peinture, béton, décoration, étanchéité, béton high-tech et la gestion de projets.

Artisan Zilwa est une PME constituée de cinq personnes en interne avec plusieurs équipes de sous-traitants sur le terrain. Cette entreprise propose ses services aux particuliers, décorateurs d’intérieur et architectes, et travaille parallèlement sur un plan de développement qui tournera autour des nouvelles technologies. Ces machines leur permettront d’accroître la capacité de production, d’améliorer la qualité de ses rendus et d’être plus compétitifs.

Avec la crise géopolitique, les prix des matières premières ainsi que les frais d’acheminement s’envolent. Pour y faire face, Christophe Latreille et son équipe optimisent les déplacements et limitent le gaspillage sur les chantiers. «En tant que petite entreprise, nous essayons de rester compétitifs en investissant dans les nouvelles technologies pour améliorer notre capacité de production et arriver ainsi à baisser notre coût total de fabrication. Nous misons beaucoup sur la formation continue de nos collaborateurs pour mieux servir nos clients et diminuer le gaspillage afin d’améliorer la gestion de nos coûts», dit-il. Les deux premières années, après s’être lancé dans l’entrepreneuriat, il a rencontré des difficultés en tout genre. Pour durer dans le temps, un facteur joue sur la longévité de l’entreprise ; c’est notamment l’équilibre qui est un sacré défi pour l’ancien banquier. «L’entrepreneur est constamment en mode travail et trouver un équilibre n’est pas toujours chose facile», partage l’entrepreneur.

«Aujourd’hui, nul besoin de mettre une chape et ensuite trouver un revêtement de sol car notre “sali rustique” fait guise de chape et de revêtement final. Cette méthode permet de faire de grosses économies sans compromettre la qualité. Nous proposons aussi, parmi tant d’autres produits, du béton étanche pour toiture. Nous faisons la mise en place du béton avec les pentes nécessaires pour l’écoulement de l’eau de pluie vers les décharges. Cela évite à nos clients de faire des dépenses additionnelles pour niveler leur toit et ils n’ont pas besoin d’aller s’embêter à mettre une étanchéité de surface qui nécessite d’être renouvelée après un certain temps. Chez Artisan Zilwa, le client est vraiment au centre de notre activité et sa satisfaction est notre baromètre», avance-t-il.

Le secteur de la construction à Maurice avance lentement mais sûrement. Néanmoins, il trouve que la recherche et le développement ne sont pas suffisamment promus et soutenus car «il y a encore beaucoup à faire dans ce secteur dans notre île». L’entrepreneur vit avec les risques. Il n’a pas peur du risque tellement il est motivé par le désir d’entreprendre.