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La production sucrière pour la coupe 2014 autour de 400 000 tonnes

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La production sucrière pour la coupe 2014 autour de 400 000 tonnes | business-magazine.mu

L’industrie sucrière fait les frais de la grève (19-27 novembre 2014) et du mauvais temps qui a prévalu depuis le début de l’année. Du coup, la production sucrière est terne.

Maintenant que la coupe 2014 est terminée, l’heure est au bilan. Sur les quatre usines en opération sur l’île, trois ont reporté leurs opérations d’usinage jusqu’à fin janvier 2015. Medine a été la seule à terminer sa coupe dès novembre 2014. À la fin de l’usinage, quelque 4 036 000 tonnes de canne ont été broyées pour une production globale provisoire de 400 000 tonnes de sucre, selon la Chambre d’Agriculture. Cette production est à la baisse par rapport à la prévision initiale de 415 000 tonnes de sucre. La production aux champs est de presque 10 % en dessous de celle de 2013, soit 4 130 000 tonnes de canne.

Concrètement, la grève a retardé l’usinage sur environ 15 jours à une période où la récolte se faisait à sa capacité optimale de 130 000 tonnes par semaine à un taux d’extraction moyen de 10,65 %. Ce retard, à un moment où la canne était à son apogée en termes de production de saccharose, n’a pu être rattrapé sur les semaines suivantes au cours desquelles ce taux de saccharose régresse naturellement, expliquent les responsables de la Chambre d’Agriculture.

Pluviométrie importante

De plus, dès la reprise de la récolte en janvier, le pays a connu pendant quelques semaines une pluviométrie importante associée au cyclone Bansi, perturbant fortement le déroulement de la récolte principalement mécanique. Cette pluviométrie, associée à un faible ensoleillement, a induit une reprise de la pousse de la canne et, par conséquent, une diminution de l’accumulation de saccharose, entraînant une baisse significative du taux d’extraction à l’usine.

Par contre, pour la coupe 2015, cette pluviométrie importante du mois de janvier qui a rempli les nappes phréatiques a eu un effet bénéfique sur les pousses et laisse présager un bon démarrage pour la prochaine récolte.