Naila Hanoomanjee, CEO de Landscope Mauritius : «Il y a un engouement pour Côte d’or»

Landscope Mauritius commercialise ces jours-ci son tout premier morcellement résidentiel, Iremia. Situé à Côte d’Or, il suscite déjà de l’intérêt auprès des investisseurs. La CEO de Landscope Mauritius revient sur l’origine de ce projet.

Fidèle à sa mission d’aménageur d’espaces, Landscope (Mauritius) Ltd commercialise ces jours-ci son premier morcellement résidentiel Iremia, situé au cœur de la future Côte d’Or Smart City. Quelle est la philosophie qui a guidé la conception de ce projet ?

 Nous sommes particulièrement fiers de lancer Iremia à Côte d’Or, car c’est notre tout premier développement résidentiel. Ce projet s’inscrit dans notre stratégie de diversification, rendue possible par la performance robuste de Landscope durant ces dernières années. À travers Iremia, nous avons voulu mettre notre expertise dans le domaine du développement et de la gestion des biens immobiliers au service des particuliers et des familles mauriciennes. Pour cela, nous avons été attentifs à leurs besoins et aspirations. Ce morcellement se situe dans une région résidentielle très prisée, entre Moka et Highlands et bénéficie d’un cadre de vie paisible et sécurisé, tout en restant connecté aux facilités de la vie urbaine et accessible par plusieurs routes et autoroutes.

L’appellation même du morcellement résume la philosophie qui nous a guidés. En effet, le mot grec Iremia signifie «calme, sérénité et quiétude», des notions qui occupent une place importante dans ce monde post-Covid.

Quelles sont les caractéristiques principales de ce projet ?

 Le projet couvre une surface constructible de 25,18 arpents et il est divisé en 194 parcelles, dont les superficies varient entre 110 à 220 toises pour un prix se situant entre Rs 2,8 à Rs 5,5 millions par lot.

Nous pensons avoir réussi le pari de conjuguer «the best of both worlds». Car Iremia offre à ses futurs résidents un panorama pittoresque sur la chaîne de montagne de Moka ainsi que la quiétude de la rivière Terre-Rouge qui longe le morcellement. On s’y sent proche de la nature. Iremia demeure, en même temps, très accessible. L’autoroute Terre-Rouge/Verdun est à quelques minutes du site, tout comme le sont de nombreuses infrastructures essentielles à la vie quotidienne :  centres commerciaux, parcs d’affaires, centres de formation primaire, secondaire et d’enseignement supérieur, sans oublier des centres sportifs et de loisirs.

Iremia s’appuie sur le fort potentiel de la région de Côte d’Or qui est appelée à devenir l’un des carrefours névralgiques du pays avec le développement soutenu et diversifié qu’elle connaîtra dans les années à venir. C’est donc une région qui attirera des investissements dont le rendement est garanti à l’avenir. Tel est le cas pour les parcelles de terre d’Iremia.

La planification a longtemps fait défaut dans de nombreux projets immobiliers par le passé à Maurice. Comment y remédiez-vous ?

 D’abord, en se donnant le temps qu’il faut pour concevoir et développer le projet et pour prendre en compte tous les tenants et aboutissants d’un développement résidentiel de cette envergure. Iremia a ainsi requis deux ans de réflexion et de planification. Ensuite, nous avons étudié en détail ce que nous considérons être les besoins de notre clientèle cible sur la base d’études de marché menées. C’est ainsi qu’Iremia a été conçu en tant que lotissement sécurisé (gated community), avec accès à tout un ensemble d’infrastructures publiques qui seront développées par Landscope Mauritius, dont une route intérieure de sept mètres de large ; des drains en bordure de route ; un réseau électrique souterrain ; la fibre optique préinstallée ou encore un réseau d’égouts fonctionnel.

Nous avons également tenu compte de l’aspiration des acheteurs potentiels de vivre en harmonie avec la nature, cela dans un lieu fonctionnel et qui favorise également la vie en communauté. D’où l’aménagement prévu d’un jardin de plus d’un arpent qui longe la rivière et qui sera pourvu d’un kiosque ainsi que d’un «kids corner», une aire commune dédiée aux pique-niques, un jogging track et un amphithéâtre à ciel ouvert.

Une fois les travaux d’infrastructures complétés d’ici à fin 2023, les heureux propriétaires trouveront ainsi en Iremia un lieu de vie de qualité et sûr, dont l’aménagement et l’harmonie ont été particulièrement soignés.

À quelle clientèle se destine ce projet et pourquoi ?

 Ce projet a jusqu’à présent attiré des cadres et professionnels mauriciens qui recherchent un environnement serein où leurs familles peuvent s’épanouir, sans pour autant renoncer aux conforts de la vie moderne. Un certain nombre de projets immobiliers existants se focalisent sur la demande des ressortissants étrangers tout en s’alignant sur leur pouvoir d’achat. À l’inverse, avec Iremia, nous avons voulu cibler prioritairement les Mauriciens avec une offre de qualité proposée à des prix accessibles. Notre objectif était de développer une offre taillée sur mesure pour la clientèle que nous visons et nous l’avons atteint, vu le fort intérêt pour les 194 parcelles qui étaient disponibles au moment du lancement.

Le morcellement sera développé comme une commune à faible densité avec une surface construite maximale de 40 %. Pourquoi avoir fait ce choix ?

 Le respect et la valorisation du cadre dans lequel se trouve Iremia est en phase avec l’appellation même du morcellement «calme, sérénité et quiétude». L’environnement ambiant est en effet l’atout majeur de ce lieu et nous avons préservé ce cadre tropical luxuriant à travers ce choix que vous évoquez. Cette approche permet également à nos résidents d’adopter un style de vie qui les rapproche de la nature. Nous avons, de plus, accordé une attention particulière à cet aspect d’Iremia à travers l’aménagement paysager harmonieux du morcellement.

Dans quelle mesure pensez-vous que la crise sanitaire et économique pourrait affecter la commercialisation ?

Nous avons en fait été agréablement surpris de la vitesse à laquelle nous avons enregistré des réservations pour Iremia, ce qui ne fait que confirmer l’engouement des Mauriciens pour cette région. Le fait qu’Iremia soit un projet à faible densité contribue aussi à l’intérêt massif de la part des acquéreurs potentiels. À ce jour, il y a une longue liste d’attente au cas où certains de ceux ayant réservé en premier ne seraient pas en mesure de concrétiser l’achat. Autant nous étions confiants de l’attractivité de ce morcellement, autant nous avons sous-estimé l’ampleur de la demande !

Cela dit, les Mauriciens ont de tout temps eu une forte culture de la propriété et aspirent majoritairement à devenir propriétaires de leur maison, étant conscients, aussi, de la valeur sûre de la pierre. Dans le cas d’Iremia, nous encourageons d’ailleurs cet intérêt à travers diverses aides au financement spécialement conçues par nos trois banques partenaires qui proposent des options très attrayantes aux acquéreurs. Ils peuvent, dans certains cas, bénéficier d’un financement à 100 % de leur prêt immobilier, cela à des taux préférentiels.

Et en ce qu’il s’agit du moyen au long terme, Landscope Mauritius compte investir dans d’autres projets résidentiels au vu de l’appétit des Mauriciens pour de tels biens immobiliers.

Quel accueil a été réservé à ce projet par les investisseurs potentiels ?

 Comme je viens de vous l’expliquer, nous avons constaté un véritable engouement pour le projet, les acquéreurs perçoivent comme un placement synonyme de sécurité et de pérennité. Les futurs propriétaires savent également qu’ils investissent dans un projet qui leur garantit d’excellents retours sur le moyen et long termes.

Cette région est appelée à connaître un développement soutenu dans les années à venir. Ce projet en appellera-t-il d’autres ?

 La région de Côte d’Or se développe à un rythme soutenu et promet de devenir l’un des carrefours névralgiques du pays. En effet, dans les années à venir, ce lieu accueillera le nouveau Centre national de Cardiologie, l’hôpital Ayush, les nouveaux campus de l’Open University of Mauritius et de l’University of Technology of Mauritius, la nouvelle Cité Administrative du Gouvernement, ainsi que le Data Technology Park, pour ne citer que quelques projets phares.

 

Propos recueillis par Guillaume Gouges