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Africa Partnership Conference: combler le déficit d’investissement dans les infrastructures

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Africa Partnership Conference: combler le déficit d’investissement dans les infrastructures | business-magazine.mu

Créer de la valeur ajoutée par l’investissement durable en Afrique. Ce sera le thème central de l’Africa Partnership Conference qui se tiendra les 20 et 21 septembre à l’initiative du Board of Investment. L’agence bénéficie de la collaboration de la World Association of Investment Promotion Agencies, de l’Organisation des Nations unies pour le développement industriel et du Mauritius International Financial Centre.

La conférence réunira des représentants d’agences de promotion africaines, des promoteurs du secteur privé, des investisseurs du monde entier, des responsables gouvernementaux, mais aussi des économistes, des représentants de fonds souverains, de gestionnaires de fonds et de banques de développement ayant une connaissance approfondie des marchés africains. Près de 250 délégués sont attendus.

Selon Vinay Guddye, Head of Department – Outward Investment au BoI, la croissance de nombreux pays africains attire, à juste titre et à un niveau sans précédent, des flux d’investissement sur le continent. L’Afrique est devenue la nouvelle frontière des marchés émergents. Ces dernières années, la croissance sur le continent a conduit à une expansion de l’industrie et du commerce tout en boostant l’innovation. Cela a alimenté la demande pour des infrastructures pour les secteurs énergétiques et du transport, la connectivité aérienne et maritime, ainsi que des infrastructures urbaines.

Investissement : potentiel pas atteint

En 2015, les flux d’investissements directs étrangers (IDE) vers l’Afrique étaient estimés à US$ 54 milliards. «Toutefois, la valeur de l’investissement potentiel n’a pas encore été atteinte, vu un écart de US$ 100 milliards dans le secteur du développement des infrastructures», estime Vinay Guddye.

Cependant, certaines perceptions défavorables sur l’accès au financement, l’état ou le manque d’infrastructures, le manque d’informations et la lourdeur administrative persistent. «Il est grand temps de remédier à la situation en redonnant confiance aux investisseurs sur la stabilité économique des États africains en diffusant les informations attendues sur toutes les réformes qui ont été entreprises. Cette tâche monumentale revient aux agences de promotion d’investissement qui ne doivent s’épargner aucun effort pour accroître la collaboration institutionnelle et optimiser le potentiel de croissance du continent», ajoute-t-il.

L’Africa Partnership Conference servira donc de plateforme unique pour combler le déficit d’investissement dans les infrastructures. Les discussions porteront principalement sur le financement de projets, le développement de l’énergie durable, l’innovation, la connectivité aérienne et maritime vers et en Afrique. L’amélioration du climat d’investissement en Afrique grâce à une meilleure collaboration et le positionnement de Maurice comme plateforme pour stimuler le commerce et l’investissement en Afrique sont d’autres problématiques qui seront abordées.