Arbitrage : Maurice réitère ses ambitions

Les autorités veulent positionner Maurice comme un centre d’excellence pour l’arbitrage international sur le continent africain. Dans cette optique, Maurice a accueilli hier, mardi, une importante conférence internationale sur l’arbitrage commercial. Cet événement organisé par Reptrafor et Doracrea intervient à un moment où Maurice se positionne pour être reconnue comme un centre d’arbitrage à l’échelle de la région.

Aujourd’hui, avec la croissance grandissante du commerce international et la multiplication de partenariats entre entreprises de différents pays, donc ayant des régimes fiscaux différents, les conflits sont multiples. Le règlement des litiges commerciaux à travers l’arbitrage est une solution de plus en plus privilégiée. D’où la décision de Maurice de se positionner dans ce créneau en adoptant l’International Arbitration Act.

Cette conférence, animée par Tal Schibler, ancien président du Tribunal international d’arbitrage commercial et industriel de Genève, a vu la participation de conférenciers locaux et internationaux issus du milieu des affaires et du domaine juridique. Quatre sous-thèmes ont été débattus : le contexte mauricien, l’arbitrage et les affaires, l’arbitrage dans les litiges touchant à la finance islamique et l’utilisation de Maurice comme centre d’arbitrage pour la région.

Pour l’Attorney General, Ravi Yerrigadoo, le gouvernement est en train de tout mettre en œuvre pour le développement d’une plate-forme d’arbitrage à partir de Maurice. «Il y a un besoin pour un centre d’excellence pour l’arbitrage international en Afrique. L’objectif est de fournir un arbitrage fiable, comme c’est le cas en Europe et en Asie», a-t-il déclaré.