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Bourse: frais de courtage réduits sur le “turnaround trade”

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Bourse: frais de courtage réduits  sur le “turnaround trade” | business-magazine.mu

La Stock Exchange of Mauritius (SEM) revoit à la baisse les frais de courtage sur les turnaround transactions (achat et vente des mêmes actions avant le règlement de la première transaction qui se fait normalement en trois jours) et les obligations. Cette initiative fait partie des changements en profondeur apportés sur le plan des opérations boursières depuis 2010.

Cette baisse de tarifs devrait encourager davantage de transactions day-to-day sur le marché boursier, augmenter le volume de transactions global et contribuer à apporter plus de liquidités sur le marché de manière générale. Les frais de courtage pour le turnaround trade baissent de 88 %, passant de 1,25 % à 0,15 %. Cette baisse de tarif devrait intéresser les courtiers et investisseurs d’autant plus que l’environnement actuel est propice au turnaround trade car certaines valeurs sont très volatiles. Concernant les échanges d’obligations, les tarifs chutent également de 83 %, passant de 0,60 % à 0,10 %.

Depuis 2010, la SEM a shifté d’une bourse Equity centric, diversifié le nombre de produits listés, s’est engagée dans un processus d’internationalisation et s’est ouverte au secteur offshore. « Le succès des marchés financiers comme Singapour dépend en grande partie de leur capacité à créer des liens avec le secteur du global business », souligne Sunil Benimadhu, Chief Executive de la SEM.

Diversification de la SEM

Ces changements en profondeur apportés au cadre et aux opérations boursières ont commencé à porter leurs fruits puisque depuis 2010, il y a eu 28 nouvelles cotations en Bourse et plus de Rs 30 milliards levées sur le marché officiel et le marché secondaire.

S’il y a un indicateur qui peut témoigner de la bonne tenue du marché boursier, c’est le ratio capitalisation boursière PIB qui tourne autour de 80 % actuellement, soit le taux le plus élevé de l’Afrique subsaharienne. Ce qui témoigne de la pertinence du marché boursier au sein de l’économie locale, poursuit Sunil Benimadhu, car dans des pays comme le Nigeria, ce ratio n’est que de 40 % : « À terme, si nous poursuivons avec succès notre stratégie d’internalisation, la capitalisation boursière pourrait même dépasser le PIB. »

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