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Chute du groupe BAI : les gagnants et les perdants

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Chute du groupe BAI : les gagnants et les perdants | business-magazine.mu

La chute de la BAI a fait des victimes collatérales, notamment parmiles entreprises qui travaillaient directement avec le groupe, mais elle a aussi créé des opportunités pour d’autres opérateurs.

Au niveau de Neel Group of Industries, c’est la quasi-paralysie. Yousuf Jeeva, le directeur de l’entreprise, indique que les commandes de la BAI représentaient 50 % de son chiffre d’affaires. Depuis la révocation du permis bancaire de la Bramer Bank en avril, l’entreprise n’a pas encore été payée pour les différents travaux qu’il a effectués : rénovation de bureaux, installation de réseaux électriques, aménagement de mobilier de bureau, entre autres.

Même son de cloche du côté d’Intelligently Made Furniture, entreprise dirigée par Ruben Sockalingum et qui compte une cinquantaine d’employés. Fournisseur de Courts, elle n’a pas été payée depuis le mois de janvier. Résultat : elle enregistrera une baisse significative de son chiffre d’affaires pour l’exercice financier 2014-2015. De Rs 32 millions par an, les revenus d’Intelligently Made Furniture devraient chuter autour de Rs 12 millions - Rs 13 millions, estime Ruben Sockalingum.

IF Glass, compagnie engagée dans la fabrication de vitres ayant brassé un chiffre d’affaires de Rs 24 millions pour l’exercice financier 2013-2014, a, de son côté, enregistré une baisse de l’ordre de 60 à 65 % de ses revenus en avril, précise Bilal Auliar, directeur d’IF Glass.

Que ce soit à Neel Group of Companies ou IF Glass, on envisage l’option du licenciement dans un proche avenir si la situation continue à se dégrader.

Le malheur de la BAI profite toutefois à des opérateurs, notamment ceux engagés dans les produits d’ameublement. Le Store Manager d’un magasin à la rue Lord Kitchener, Port-Louis, indique que son chiffre d’affaires a doublé durant le mois de mai. Juste à proximité, un autre magasin d’ameublement vient d’ouvrir ses portes.

Commentant la situation dans le secteur de l’ameublement, Medha Beeharry-Panray, directrice de Medz Furniture et ancienne manager de Courts, indique que valeur du jour, la demande reste inchangée. Elle s’attend toutefois à ce que de «nouveaux arrivants viennent comblerle vide laissé par Courts