Harel Mallac Global : une gamme renforcée de services financiers aux entreprises

Harel Mallac Global Services (HMGS) et Baines Trust & Corporate Services (BTCS), deux ‘management companies’ dûment réglementées par la Financial Services Commission, ont récemment complété la fusion de leurs activités respectives. La nouvelle entité opère depuis le 1er juillet 2017 sous le nom de Harel Mallac Global.

Cette fusion fait suite à une acquisition de l’actionnariat majoritaire de BTCS par Harel Mallac. Pour Osman Badat, ancien CEO de BTCS et Managing Director de la nouvelle entité, «c’est un partenariat naturel puisqu'il regroupe deux entités de taille similaire et deux ensembles de professionnels ambitieux qui partagent les mêmes visions et valeurs, mais avec des expertises suffisamment complémentaires pour créer plus de valeur sur une base conjointe.»

C’est en 2010 que Harel Mallac a fait l’acquisition de Strafin Global Services, qu’il a rebaptisé HMGS en 2015. Depuis 2010, HMGS a progressivement augmenté et diversifié ses activités et s’est forgé une solide réputation dans le domaine de la gestion de fonds pour des clients internationaux.

De son côté, BTCS a été créé en 2013 et a développé sa clientèle internationale à travers ses bureaux de représentation à Dubaï et au Kenya. BTCS se spécialise aussi dans le domaine des Fusions et Acquisitions.

Positionnement africain

La fusion des deux entités est également motivée par une stratégie d'expansion géographique. À travers ses pôles Technologies et Fertilisants & Chimie, le groupe Harel Mallac est déjà présent sur le continent africain, avec des antennes au Burundi, Rwanda, Tanzanie, Zambie et à Madagascar. «Cette présence africaine servira de tremplin à la ‘management company’ pour poursuivre son développement régional», confie Charles Harel, Chief Executive Officer du groupe.

La fusion se produit à un moment où le secteur du global business fait face à des défis importants, dans le contexte des projets de l’OCDE pour combattre l’évasion fiscale – en l’occurrence le Base Erosion and Profit Shifting (BEPS) et le Common Reporting Standards (CRS) –, la liste noire de l’Union européenne pour les pays ayant des pratiques fiscales agressives ou encore la renégociation du traité de non-double imposition avec l’Inde. Comme le souligne Osman Badat, «le secteur des ‘management companies’ est très fragmenté et cette fusion offre à l'entité combinée le niveau de compétences et les ressources financières essentielles pour mieux se positionner sur le marché et accélérer sa croissance.»