Intercontinental Trust partie prenante du projet 4 Africa Exchange

Plusieurs multinationales se sont regroupées au sein d’un consortium pour la création d’une deuxième bourse en Afrique du Sud. Ce consortium comprend Bravura (une banque d’investissement et de conseil), Trifecta Capital (spécialisée dans le BPO pour le secteur financier), GEM (fournisseur de plates-formes de négociation d’échanges électroniques), NWK (fournisseur de services agricoles) et la compagnie mauricienne Intercontinental Trust (engagée les services financiers et fiduciaires).

Ce consortium compte soumettre d’ici à la fin de cette semaine une demande au Financial Services Board, afin d’obtenir une licence lui permettant d’opérer une plate-forme boursière.Cette nouvelle plate-forme financière, qui sera connue sous le nom de 4 Africa Exchange (4AX), se positionnera donc comme la deu-xième bourse en Afrique du Sud, après la Johannesburg Stock Exchange.

Le consortium, dirigé par Bravura ayant pour CEO, Adie du Plessis, cible notamment l’échange de titres, qui se négocient actuellement over-the-counter (OTC). Stephan van der Walt, porte-parole de 4AX, explique que l’objectif de la nouvelle plate-forme boursière sera de fournir une infrastructure et un service qui répondront aux besoins des compagnies émettrices ayant des exigences spécifiques concernant la propriété, ainsi que les besoins des investisseurs. Il estime que la technologie proposée par 4AX sera unique  et permettra de traiter notamment les «restricted shares».

Les transactions sur la 4AX seront exécutées via une plate-forme électronique visant à faire correspondre les offres et les ordres présentés à l’échange, et cela d’une manière équitable et ordonnée. Pour rationaliser les coûts associés aux échanges sur cette plate-forme boursière, les partenaires de 4AX ont conçu une méthode de compensation et de règlement novatrice.

Staphan Van der Walt souligne que le consortium voit beaucoup de potentiel dans le développement de cette nouvelle bourse qui offrira non seulement des transactions sûres aux compagnies et investisseurs, mais aidera également à développer davantage le marché des capitaux en Afrique du Sud, ajoutant que : «Nous pensons que le marché est prêt pour une alternative à la JSE.»