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José Poncini : un visionnaire s’en est allé

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José Poncini : un visionnaire s’en est allé | business-magazine.mu

Une figure de proue du secteur privé s’en est allée. Visionnaire très respecté dans le monde des affaires même s’il s’était fait discret ces dernières années, José Poncini a tiré sa révérence, lundi, à l’âge de 87 ans. Il faisait partie des rares acteurs économiques encore vivants ayant connu la période pré- et post-Indépendance, aux côtés d’Amédée Maingard, de Benoît Arouff, sir Gaëtan Duval,  de Raymond Chasle, d’Armand Maudave et de sir Edouard Lim Fat. C’est lui qui a véritablement lancé l’idée de la zone franche en 1957. Bijoutier, homme d’affaires et horloger, il a été un maillon essentiel dans les efforts d’industrialisation du pays.

La maison Poncini, qu’il a dirigée pendant des années, est aujourd’hui une référence en matière de produits de luxe, d’horlogerie de précision et de bijouterie. Elle fabrique et exporte ses bijoux vers la France, la Grande-Bretagne, le Danemark et les États-Unis. L’histoire de Poncini remonte aussi loin qu’en 1925 quand le père de José Poncini, Alfred Poncini, horloger suisse, commence à travailler à Maurice dans le bâtiment qui abrite toujours d’ailleurs les locaux de Poncini. Il s’est, par la suite, associé à l’opticien Roger Mathieu, mais ce dernier revendra ses parts à la famille Poncini en 1956. En 1965, José Poncini fonde Micro Jewels, entreprise qui perce des trous dans des rubis destinés à la fabrication de montres. Micro Jewels sera le précurseur de la diversification industrielle du pays. Elle a d’ailleurs servi de modèle pour la création de la zone franche.