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L’AFD en partenariat avec Business Mauritius poursuit son engagement dans la préservation de sa biodiversité unique

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Maurice fait partie des hotspots mondiaux de la biodiversité de par sa concentration en espèces endémiques animales et végétales. Cette biodiversité est aujourd’hui cependant fortement contrainte par sa démographie, son économie, ses activités industrielles et les effets du réchauffement climatique.

 

Dans la continuité de la journée Biodiversité organisée le 27 février 2020 par la France à l’Agence Française de Développement (AFD) et pour faire suite aux enjeux majeurs identifiés à cette occasion, elle a souhaité apporter son soutien au projet de Dialogue de Politique Publique et Citoyen sur la Biodiversité à Maurice en partenariat avec Business Mauritius.

Ce soutien se matérialise sous la forme de l’octroi d’une subvention française de 125 K€ accompagnée par une aide supplémentaire de 75 K€ de la société Rogers.

 

En effet, ce projet a pour objectif de construire un dialogue autour de la biodiversité entre tous les acteurs (décideurs politiques, secteur privé, société civile, journalistes, scientifiques, parlementaires, etc.) dans le but d’alimenter les décisions du gouvernement et de contribuer au développement de processus ouverts de dialogues de politiques publiques.

 

Les plateformes de dialogue permettront notamment l’émergence d’idées et de propositions pouvant être reprises dans les feuilles de route à destination des décideurs et d’éléments de communication à destination du grand public. La sensibilisation et l’implication des citoyens et des pouvoirs publics tout au long du projet sont essentielles à son succès.

 

Les deux études de terrain menées parallèlement sur le Plateau des Mascareignes par l’ONG Océanyka et dans les forêts indigènes et les mangrovespar l’Université de Maurice permettront d’une part de caractériser la richesse en matière de biodiversité du Plateau, d’autre part de chiffrer la séquestration de carbone dans les forêts et enfin de préciser les services écosystémiques que rendent les océans et les mangroves. Dans le cadre de cette dernière étude sur les forêts indigènes de mangrove, une coopération régionale efficiente avec La Réunion sera menée grâce à la mobilisation de 3 des 7 chercheurs scientifiques issus de l’UMR PVBMT qui réunit des équipes de l’Université de La Réunion et du CIRAD.

 

Les gains attendus sont importants, tant pour les écosystèmes étudiés que pour les habitants de l’Île Maurice, en première ligne face aux changements subis.

 

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