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L’option d’un « visa on arrival » pour les investisseurs mauriciens à l’étude

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L’option d’un «  visa  on arrival » pour les investisseurs mauriciens à l’étude | business-magazine.mu

L’Inde redouble d’effort pour s’affirmer comme une puissance économique. Dans cette optique, elle envisage l’éventualité d’introduire le Visa on arrival pour les investisseurs étrangers venant de Maurice et de quelques  autres pays de la région, afin de faciliter le mouvement du commerce et de l’investissement sur le plan régional et mondial.

L’annonce a été faite par le ministre Indien du Commerce et de l’Industrie, Anand Sharma, lors de l’Indian Ocean Rim Association for Regional Cooperation (IOR-ARC) Economic Business Conferencequi s’est tenue les 4 et 5 juillet. Cet événement a été marqué par la présence des ministres des états membres, ainsi que des pays partenaires de l’IOR-ARC. Pour le Premier ministre, Navin Ramgoolam, cette conférence tombe à point nommé car les plus pays les plus prometteurs du continent africain sont membres de l’IOR-ARC.

Un avis que partage le ministre des Affaires étrangères, Arvin Boolell : « L’IOR-ARC sert de tremplin pour connecter le business entre l’Asie et l’Afrique et établir un réseau d’Investment Promotion Agencies ».

Les limites de l’IOR-ARC

Le Gouverneur de la Banque de Maurice, Rundheersing Bheenick, est, lui, d’opinion que le développement du secteur des Tic pourrait aider à combler les écarts séparant les pays membres de l’organisation.

La conférence a été aussi l’occasion d’évoquer l’importance du commerce dans la promotion du développement et celle de la coopération économique. Selon les propos du ministre du Commerce de l’Oman, Ali Masoud Al-Sunaidy, « le protectionnisme est un phénomène temporaire ».

De son côté, Naina Lal Kidwal, présidente de la Federation of Indian Chambers of Commerce and Industry, a identifié les limites de l’IOR-ARC : « Le premier problème concerne les tarifs qui varient entre les pays membres. Il y a aussi une concentration inégale du commerce dans la région et l’absence d’un ‘clearance mechanism’ pour pouvoir faire du commerce et régler avec les différentes devises du pays ».

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