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Marinas Des investisseurs en prospection

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Marinas Des investisseurs en prospection | business-magazine.mu


Des investisseurs sudafricains sont en mission de prospection. Ils identifient plusieurs sites à travers l’île susceptibles d’abriter des marinas. Leur objectif : promouvoir Maurice comme une destination de yachting. Graham Rose, commodore du Royal Natal Yacht Club, et Mike Newton, directeur de Mfushane Consulting (Pty), parlent d’une opportunité de développer une activité à fort potentiel.

«Maurice est déjà une escale importante sur la route jusqu’au Cap. S’il y a des marinas, il n’y a pas de véritables facilités», constate Graham Rose, en citant l’exemple du Caudan et du Suffren. «L’une des plus grosses carences est le manque de facilités pour donner envie aux gens de se poser ici et de visiter l’île. PortLouis possède une marina qui sert seulement d’espace où garder les bateaux, il lui manque du caractère et des attractions», ajoute-t-il. 

Cet amateur de voile qui a voyagé dans plusieurs pays du monde est d’avis que Maurice a le potentiel de devenir le Monaco de l’océan Indien. Et il veut donner les moyens au pays de réaliser son potentiel. C’est d’ailleurs pour cette raison qu’avec Mike Newton, il a rencontré diverses parties prenantes, dont des ministres et des représentants de la Mauritius Ports Authority afin de remettre à niveau la marina de Port-Louis. «Nous avons discuté de ce qui pourrait se faire au niveau du Caudan tout en respectant le master plan du port de la capitale», souligne Graham Rose.


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«Nous nous sommes rendus à divers endroits qui sont déjà naturellement protégés et où nous pourrons envisager la création de marinas», renchérit Mike Newton. Et de citer le village de Bois des Amourettes dans le SudEst qui dispose déjà d’une jetée. «Nous avons déjà rencontré des citadins car nous voulons développer le projet avec la communauté, stimuler l’économie sur place en créant par exemple des espaces où les visiteurs pourraient loger», soutient-il. 

Grande-Rivière Nord-Ouest possède également un vrai potentiel pour accueillir des marinas, soutiennent nos interlocuteurs. 

Par ailleurs, Graham Rose fait ressortir que le développement des marinas doit s’inscrire dans le contexte du développement de l’industrie océanique. Selon lui, nous devons capitaliser sur le mode de vie yacht et voile. «C’est toute une industrie qui peut générer des emplois pour les jeunes en tant que membres d’équipage et dans le service d’entretien des bateaux, mais qui va aussi promouvoir la création d’autres entreprises», observe-t-il. Après avoir créé le premier Royal Yacht Club, il compte aller plus loin dans sa démarche en ouvrant des centres de formation pour initier les jeunes à la navigation de plaisance. 

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