NMH améliore ses bénéfices

L’embellie dans le secteur touristique profite aux opérateurs. Le premier groupe hôtelier du pays, New Mauritius Hotels (NMH), voit ses résultats s’améliorer de 17,3 % pour le semestre se terminant en mars.

Même si le groupe a vu son chiffre d’affaires baisser ces derniers mois suivant la faiblesse de l’euro et de la livre, il termine néanmoins le semestre avec des profits de Rs 707,5 millions, comparé à Rs 603,3 millions pour la période correspondante en 2016. La hausse de profits semestriels s’explique notamment par l’amélioration des bénéfices trimestriels (janvier – mars 2017) par rapport au trimestre correspondant en 2016, lorsque le groupe avait dû faire provision pour Rs 115 millions suivant le cas de fraude électronique dont il avait été victime.

Le Canonnier et Le Victoria en rénovation

Par ailleurs, NMH poursuit la rénovation de ses établissements. Le Canonnier Beachcomber a fermé ses portes le 2 mai pour des travaux de rénovation majeurs. Il rouvrira en septembre. Quant au Victoria Beachcomber en travaux depuis mars, il sera pleinement opérationnel en novembre prochain. Quarante nouvelles chambres sont en construction dans l’enceinte de cet hôtel, de même qu’une nouvelle piscine.

Par ailleurs, le groupe est parvenu, après nombre de difficultés, à améliorer ses opérations au Royal Palm Marrakech, enregistrant un taux de remplissage de 73 % en avril. De plus, le rythme de vente des villas s’est accéléré ces derniers mois et l’objectif de 12 résidences pour la présente année financière pourrait même être dépassé. Notons que suivant un contrat de gestion entre NMH et Fairmont/Accor, le Royal Palm Marrakech est désormais commercialisé sous l’enseigne Fairmont Royal Palm.

À l’échelle locale, le secteur touristique semble aller nettement mieux, affichant une croissance de 21,1 % en avril et 7,5 % pour la période de janvier à avril. Le marché touristique européen est en hausse de 7,8 %, le marché régional progresse de 7,1 %, tandis que le marché asiatique augmente de 3,2 %. Seule ombre au tableau, le recul de 1,5 % du marché français depuis début 2017, qui peut s’expliquer par la campagne et les élections présidentielles en France qui n’ont pas encouragé un plus grande nombre de Français à voyager durant cette période.