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Obligations d’entreprise – Rs 9 milliards levées en 2018

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Obligations d’entreprise - Rs 9 milliards levées en 2018 | business-magazine.mu

En 2017, Rs 5,6 milliards d’obligations ont été émises et cotées sur le marché boursier par des entreprises locales. Ce chiffre est passé à Rs 9 milliards en 2018. L’obligation d’entreprise est un titre de créance, émis par une société, qui est vendu à des investisseurs. Le cautionnement de l’obligation d’entreprise est généralement la capacité de paiement de la société, qui correspond habituellement à de l’argent à retirer des opérations futures. Dans certains cas, les actifs physiques de la société peuvent être utilisés comme garantie pour des obligations.

«Le marché des obligations d’entreprise prend définitivement de l’ampleur. On n’a qu’à voir les termes d’émission sur la Bourse. Il y a pas mal d’émissions et pas mal de sociétés à commencer par la MCB, la SBM ou encore SUN. Ces obligations sont très prisées par les fonds de pension, les compagnies d’assurances ainsi que par les particuliers. Malheureusement, ce marché n’est pas assez liquide car les investisseurs ont tendance à buy and hold’», observe Rajiv Lutchmiah, CEO de LCF Securities. De son côté, Sanjay Goolab, Senior Fund Manager d’Axys Investment Partners, fait remarquer que les obligations d’entreprises ont un potentiel de croissance supérieur à celui des dépôts bancaires ou des obligations gouvernementales. Tout leur intérêt réside dans le fait qu’elles paient en général un taux d’intérêt supérieur à celui des obligations de l’État. D’ailleurs, sur la Bourse de Maurice, les taux rémunérateurs pour les obligations de la MCB et de la SBM tournent actuellement autour de 4,84 % annuellement. Dans un environnement de faible taux d’intérêt, les investisseurs sont à l’affût d’actifs offrant le meilleur retour sur investissement.

L’investisseur peu averti peut se retrouver exposé à toutes sortes de risques sans qu’il en ait particulièrement conscience. Or, pour se soustraire aux conditions imposées par la Banque de Maurice, les émetteurs, notamment les entreprises, choisissent d’offrir principalement des obligations à plus longue échéance. Du coup, l’on se demande si la décision de l’investisseur d’apporter du financement à une entreprise au moyen d’achat d’obligations d’entreprise ne repose souvent que sur le «Name branding». Ce que réfute Sanjay Goolab. Toutefois, il fait ressortir qu’il est important d’examiner les fondamentaux financiers des sociétés émettrices, y compris leur capacité à payer les intérêts et le remboursement du capital à l’échéance. «Il est également important d’examiner l’objectif de l’émission d’obligations d’entreprise, comme l’investissement dans un nouveau projet, le remboursement du prêt existant, entre autres», souligne-t-il. Il faut savoir qu’une fois listées, les obligations d’entreprise sont soumises aux réglementations de la Stock Exchange.

Mais, comme le précise Rajiv Lutchmiah, «l’investisseur devra définitivement se référer aux conseils d’un courtier. Le taux de rendement des sociétés pour les obligations d’entreprises varie en fonction du risque de l’émetteur, de la qualité des collatéraux utilisés et aussi en fonction de la maturité de la période. Plus l’obligation est risquée, plus le taux le rendement est élevé pour compenser ce risque», argue-t-il. Par ailleurs, il arrive que l’investisseur puisse se retrouver avec des rendements nettement inférieurs par rapport aux risques qu’il prend. Mais si celui-ci analyse correctement les perspectives fondamentales et futures de la société avant d’investir, ce risque peut être atténué. Le principal risque de ce genre de produit financier est que la société émettrice ne soit pas en mesure de rembourser l’investissement à l’échéance de l’obligation.

En pleine croissance, les obligations d’entreprise sont considérées comme un marché porteur pour le secteur financier et les épargnants.

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