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Performance mitigée des entités de Landscope Mauritius

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Performance mitigée des entités de Landscope Mauritius | business-magazine.mu

Landscope Mauritius est sous les feux des projecteurs avec le projet de ville administrative de Highlands. Cet organisme étatique né de la fusion de State Property Development Company (SPDC), State Land Development Company (SLDC) et Business Parks of Mauritius Ltd (BPML) vient de démarrer une série de consultations auprès de la société civile pour mieux expliquer la pertinence de son mégaprojet. L’occasion pour Business Magazine de s’intéresser à l’état de ses finances.

Les chiffres disponibles au Registrar of Companies indiquent que la SLDC et la SPDC ont creusé leurs pertes de 2014 à 2015. Celles-ci sont passées de Rs 32,8 millions et Rs 1,3 million en 2014 à Rs 44,7 millions et Rs 5,3 millions respectivement en 2015. De son côté, BPML a brassé un chiffre d’affaires de Rs 188 millions en 2015-16 comparé à Rs 144 millions lors du précédent exercice financier. À noter que les comptes pour 2016 ne sont pas accessibles car légalement parlant, la SPDC et BPML ont fermé leurs portes le 1er décembre 2016, alors que la SLDC est devenue Landscope Mauritius.

BPML : une gestion saine

Koomaren Chetty, CEO de BPML, attribue ces résultats à une bonne gestion. «En mai 2015, BPML Freeport Services enregistrait des pertes de Rs 4 millions. Nous avons redressé la situation. Aujourd’hui, cette filiale affiche des profits de Rs 8 millions», a-t-il déclaré.

Quels sont les facteurs qui sont à l’origine des pertes de la SLDC et de la SPDC ? Selon Gérard Sanspeur, président de Landscope, dans le cas de la SLDC, c’est l’industrie sucrière qui a tiré cette compagnie vers le bas. «La fluctuation du prix du sucre sur le marché mondial a impacté négativement sur la performance de cette entité», explique-t-il. Dans le cas de la SPDC, les finances ont été plombées par les travaux d’entretien au Port Louis Waterfront, au Swami Vivekananda International Conference Centre et à la Cyber Tour d’Ébène. Et Gérard Sanspeur de préciser que c’est la situation financière de ces organismes qui a poussé le gouvernement à aller de l’avant avec la création de Landscope Mauritius.

Soulignons, par ailleurs, que les dépenses administratives et opérationnelles de la SPDC ont augmenté de Rs 43,1 millions en 2014 à Rs 45,1 millions en 2015. Quant aux pertes opérationnelles de la SLDC, elles ont grimpé à Rs 36,1 millions en 2015 contre Rs 29 millions en 2014.