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Politique monétaire: Bheenick remet en question l’indépendance du MPC

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Politique monétaire: Bheenick remet en question l’indépendance du MPC | business-magazine.mu

Le Gouverneur de la Banque de Maurice a rallumé la mèche en remettant en question le fonctionnement du comité de politique monétaire. 

Le débat revient sur le tapis. Le Gouverneur de la Banque de Maurice plaide pour l’indépendance opérationnelle du Monetary Policy Committee (MPC) dans sa Letter to stakeholders. “The time is ripe for a review of legislation to give the bank operational independence in the formulation and implementation of the monetary policy as is the case not just in most developing economies but also in a number of major central banks.

Sudesh Lallchand, consultant et docteur en économie et finan-ces, est d’avis que les « possibles influences directes ou indirectes » affectent le fonctionnement du MPC. « Souvent, le ‘voting pattern’ traduit un ‘tug of war’ entre deux blocs distincts ayant des vues radicalement opposées, avec les membres externes qui sont constamment en opposition avec les représentants de la BoM pour baisser les taux d’intérêt », explique-t-il. Malgré le départ d’Ali Mansoor, il n’y a pas eu de changement dans les relations entre la Banque centrale et le ministère des Finances, d’autant plus que le nouveau Secrétaire financier, Dev Manraj,  « avait annoncé dès sa prise de position un assainissement dans les relations entre le ministère des Finances et la BoM. Il avait souligné que son style allait être différent, mais force est de constater que rien n’a changé. »

De son côté, Dan Maraye, ancien Gouverneur de la BoM, soutient qu’il n’est pas normal qu’un représentant du ministère des Finances siège, même en tant qu’observateur, sur le comité de politique monétaire, ajoutant qu’« aujourd’hui nous avons des ‘part-timers’ sur ce comité. »  En effet, la nomination d’étrangers sur ce comité fait tiquer plus d’un. Pour Sudesh Lallchand, « inviter des étrangers à venir siéger sur le comité de politique monétaire implique des coûts financiers énormes pour le public en termes de billets d’avion, d’hôtel 5-étoiles et d’allocations ». Il se demande « si ces gens consacrent suffisamment de temps à maîtriser les problèmes fondamentaux de l’économie mauricienne et ses enjeux à chaque réunion du MPC. »...

À lire la suite dans Business Magazine

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