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Terra maintient sa profitabilité

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Terra maintient sa profitabilité | business-magazine.mu

Terra a présenté son rapport annuel pour l’année 2014, le premier Integrated Report à Maurice répondant aux lignes directrices G4 du Global Reporting Initiative. Dans un contexte où l’industrie sucrière locale fait face à des difficultés, le groupe a réalisé un chiffre d’affaires de MUR 3,9 milliards au 31 décembre 2014, avec des profits après impôts de MUR 432 millions, soit une baisse de 7 % par rapport à l’année précédente. Terra a réussi à maintenir sa profitabilité grâce, notamment, à une bonne performance de ses investissements et de son activité sucrière en Côte d’Ivoire.

Le pôle sucre de Terra à Maurice a connu une année 2014 difficile, en raison principalement d’un prix de sucre anormalement bas. Le groupe a néanmoins réalisé des profits opérationnels de MUR 780,4 millions. L’EBITDA s’élève, lui, à MUR 534,3 millions, alors que les bénéfices nets du groupe sont passés à MUR 432 millions.

Cette performance honorable est à mettre à l’actif des activités autres que l’activité sucrière locale, notamment Sucrivoire, dont la part de profits revenant au groupe s’est élevée à MUR 115 millions pour 2014, l’activité Energie pour MUR 213 millions, les Marques pour MUR 90 millions et, enfin, les investissements dans les services financiers, la construction et le foncier qui, entre eux, ont rapporté MUR 187 millions.

Cyril Mayer, Managing Director de Terra, a fait ressortir que «Terra est un groupe multisectoriel très résilient. Grâce à notre stratégie de diversification, mise en œuvre depuis plusieurs années, nos investissements dans des entreprises comme la Swan ou United Investments (UIL) viennent renforcer aujourd’hui la profitabilité du groupe. Dans l’intérêt de nos actionnaires, nous comptons poursuivre sur cette lancée, en trouvant d’autres créneaux rémunérateurs, notamment en Afrique de l’Est, qui est un marché porteur pour l’avenir et où nous avons très récemment investi. Dans le même temps, nous continuerons à mener à bien des projets à Maurice, que ce soit dans l’immobilier ou dans d’autres secteurs de l’économie.»