SBM consolide ses opérations

Les résultats de la performance de la State Banking Mauritius (SBM) viennent d’être publiés. Ainsi, pour l’exercice clos le 31 décembre 2021, le bénéfice attribuable aux actionnaires de la société mère a augmenté de 70,3 % pour atteindre Rs 1 738,9 millions pour la période. Cette hausse est en grande partie attribuée à une baisse des pertes sur créances, grâce aux mesures prises pour traiter les prêts douteux et à une meilleure gestion des risques. Le bénéfice d’exploitation a, quant à lui, augmenté de 5,1 %, notamment grâce à la poursuite de l’expansion des activités du groupe.

Tout en faisant face à un environnement de taux d’intérêt bas, le revenu net d’intérêts a été soutenu par une augmentation des investissements dans des titres à court terme, compte tenu de la faiblesse du climat économique.

Il est bon de noter que le groupe bancaire a poursuivi son investissement dans sa croissance future. En effet, en mettant l’accent sur le renforcement de ses capacités humaines et technologiques, les dépenses d’exploitation au cours de l’année ont conduit à un ratio coûts/revenus de 60,6 %. Pour soutenir ses ambitions de croissance, le Groupe est resté très liquide et bien capitalisé. La base de capital du Groupe s’élevait à MUR 32,7 milliards au 31 décembre 2021, le ratio global d’adéquation du capital atteignant 21,4%

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La compagnie bancaire a aussi livré parallèlement à la publication de ses résultats financiers, ses prévisions autour de la reprise économique. Ainsi, elle affirme que “des signes rassurants de reprise économique progressive sont observés dans les pays. À Maurice, la croissance du PIB devrait s’accélérer cette année, grâce aux progrès de la vaccination, aux mesures de soutien des autorités, à l’apaisement du paysage mondial et à une relative amélioration du sentiment des consommateurs et des investisseurs”. Cela dit, “l’environnement de marché reste particulièrement volatil et complexe en raison de la propagation de la pandémie, des pressions inflationnistes persistantes, des incertitudes géopolitiques accrues, des goulets d’étranglement dans la chaîne d’approvisionnement et des vulnérabilités sur les marchés financiers internationaux. S’ajoute à cela le conflit entre la Russie et l’Ukraine qui mérite une attention particulière en raison de ses répercussions sur les conditions du marché et le climat des affaires”.