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Association of Chartered Certified Accountants : des cours conformes aux exigences des métiers de la comptabilité

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Association of Chartered Certified Accountants : des cours conformes aux exigences des métiers de la comptabilité | business-magazine.mu

Cela fait seize ans que l’Association of Chartered Certified Accountants compte une antenne locale. Les cours qu’elle dispense sont une opportunité à saisir pour les comptables aspirant à des postes de responsabilité.

L’Association of Chartered Certified Accountants (ACCA) Mauritius comprend plus de 2 900 membres, soit 90 % du nombre total d’experts-comptables de l’île. Des chiffres qui démontrent combien ceux cherchant à faire carrière dans les domaines de la comptabilité, de la finance, voire du management, privilégient la filière professionnelle ACCA. L’organisation mondiale dont le siège se trouve en Grande-Bretagne a établi ses quartiers mauriciens au bâtiment The Core, à Ébène.

Le bureau de l’ACCA Mauritius offre des services d’accompagnement et d’inscription aux programmes d’études de l’association. Il abrite aussi une bibliothèque spécialisée ouverte aux étudiants et membres. Il est à souligner que les dirigeants de l’ACCA Mauritius sont partie prenante des discussions nationales sur les normes internationales et le développement du secteur finance/comptabilité à Maurice.

À la question de savoir si la demande d’experts-comptables sur le marché local a atteint un point de saturation, Madhavi Ramdin-Clark, Head of ACCA Mauritius, réplique que tel n’est pas du tout le cas. Et pour cause : outre les particuliers, toutes les organisations - qu’elles soient privées ou publiques - ont besoin d’un expert-comptable. Cela, d’autant plus que le développement du secteur financier local requiert des ressources qualifiées, dotées d’une approche appropriée en ce qui concerne le respect des normes internationales et des principes éthiques. Aussi, les étudiants de l’ACCA sont formés en ce sens et l’association les encourage à enrichir leurs connaissances tout en se mettant au diapason desdites normes au fur et à mesure qu’ils évoluent professionnellement, explique Madhavi Ramdin-Clark.

Pour ce qui est des perspectives de carrière, les qualifications obtenues à travers l’ACCA constituent un tremplin vers des postes de responsabilité dans les entreprises, les services gouvernementaux ou les cabinets d’experts-comptables et financiers. Des membres de l’ACCA Mauritius ont également la possibilité d’être recrutés chaque année pour occuper des postes à l’étranger.

«Les membres de l’ACCA jouent un rôle essentiel dans les opérations et les décisions de nombreuses organisations. Il est donc important qu’ils soient aptes à relever les nouveaux défis liés à l’évolution des normes comptables internationales, à la volatilité des marchés ou encore aux soubresauts économico-politiques sur la scène mondiale et aux grands changements technologiques (l’impact du big data, par exemple)», observe Madhavi Ramdin-Clark.

Les qualifications délivrées par l’ACCA font la différence sur le marché de l’emploi pour plusieurs raisons. Il y a tout d’abord la force et la réputation de l’association, référence mondiale dans le domaine de l’expertise-comptable. En sus, les étudiants inscrits aux cours de l’ACCA peuvent prétendre, en misant sur leurs aptitudes personnelles, leur application et leur ambition, à atteindre le statut de membre de l’ACCA au terme d’un processus strict synonyme de qualité et de pertinence, fait ressortir Madhavi Ramdin-Clark.

À savoir que pour accéder au titre de Chartered Certified Accountant, il faut avoir passé au moins cinq des 14 examens y afférents, travaillé pendant trois ans dans la comptabilité ou des services connexes et suivi un module sur l’éthique professionnelle. La formation dispensée est régulièrement mise à jour en tenant compte des besoins du marché. «En effet, l’ACCA est en contact permanent avec les opérateurs privés et les organisations gouvernementales; elle arrive ainsi à doter ses étudiants et ses membres de compétences réellement pertinentes pour les besoins des activités ‘on the job’», soutient, en conclusion, Madhavi Ramdin-Clark.