Type to search

Education Education & Career Entreprendre

L’École Centrale de Nantes s’implante au Medine Education Village

Share
L’École Centrale de Nantes s’implante au Medine Education Village | business-magazine.mu

Cinquième école d’ingénieurs en France, Centrale Nantes a lancé à la mi-octobre un appel à candidatures à l’intention des jeunes de Maurice et de la région. Au terme d’un exercice de sélection rigoureux, 40 étudiants seront choisis pour la rentrée de 2016.

Installée au cœur du Medine Education Village, dans l’ouest de l’île, l’École Centrale de Nantes a lancé récemment un appel à candidatures à l’intention des jeunes de Maurice et de la région. Classée cinquième cette année sur un total de 118 écoles d’ingénieurs en France, l’institution proposera, à travers son antenne mauricienne, un BSC (Hons) in Engineering à compter de septembre / octobre 2016.

Frédéric Meslin, responsable du projet Centrale Nantes (Maurice), fait ressortir que l’institution, fondée en 1919, appartient au groupe des écoles centrales françaises depuis 1981. «Notre mission est de former des élèves à devenir de futurs ingénieurs», poursuit-il en expliquant que Centrale Nantes s’appuie sur la création d’un «vrai lien» entre la science et la technologie, la transmission d’une diversité de savoirs, une ouverture internationale et l’inclusion d’un soutien au développement économique de la région où elle s’installe. «Avec la qualité de l’accueil mauricien et le dynamisme économique de l’île, nous sommes profondément convaincus de pouvoir développer un projet créateur de valeurs, un investissement sur l’avenir tant pour l’école que pour Maurice, mais aussi pour l’Afrique», indique Frédéric Meslin.  

L’antenne mauricienne de Centrale Nantes est son quatrième campus hors de France, après le Maroc, l’Inde et la Chine. Une promotion initiale de 40 élèves est prévue pour la rentrée 2016, nous informe Frédéric Meslin. Si, pour l’heure, Centrale Nantes (Maurice) a reçu de «bonnes candidatures», il tient à préciser que les futurs étudiants à être admis seront triés sur le volet. À titre illustratif, sur 12 000 requêtes d’inscription en France, Centrale Nantes ne retient que les 500 meilleures candidatures. À Maurice, pour espérer figurer parmi les 40 heureux élus, il faudra avoir obtenu au minimum un grade A en mathématiques et en physique à l’issue des examens du Higher School Certificate.

Le BSC (Hons) in Engineering est une licence de quatre années, soit les trois premières sur le campus mauricien et la dernière sur le campus nantais, avec à la clé, un diplôme octroyé par l’institution française. Trois matières secondaires sont attachées à cette licence, soit l’ingénierie civile, l’ingénierie océanique et l’ingénierie industrielle. Les cours seront dispensés tantôt en anglais, tantôt en français par une quinzaine d’enseignants dont trois enseignants-résidents, des professeurs locaux formés aux valeurs de Centrale Nantes et à l’occasion, des intervenants industriels. Les frais de scolarité s’élèveront à 7 000 euros (environ Rs 282 415) pour une année.

Pour sa part, Central Nantes a consenti des investissements de «plusieurs centaines de millions de roupies» dans le projet de campus mauricien, selon Frédéric Meslin. Thierry Sauzier, Deputy Chief Executive Officer de Medine, également chargé du portefeuille «Education Hub», abonde dans le même sens, en estimant que d’ici à quatre ans, l’institution française aura investi environ Rs 150 millions rien que dans l’infrastructure, la logistique et toute la partie «hardware»  nécessaires à son installation à Maurice.