The Turbine : ENL valorise les énergies créatrices

Favoriser l’émergence et le développement d’idées novatrices et viables en soutenant les projets de startups, de la création à l’expansion en Afrique. Tel est l’objectif de l’incubateur d’entreprises lancé par le groupe ENL.

Rs 10 millions.C’est le montant de l’engagement du groupe ENL envers les potentiels espoirs économiques du pays, à travers l’incubateur d’entreprises The Turbine. Celui-ci se veut être une rampe de lancement pour les projets novateurs et viables d’entrepreneurs qui pourront y être accompagnés dans leur démarche.

«The Turbine vise à se positionner comme un point de base pour ces entrepreneurs qui ont l’esprit d’entreprise mais manquent de structure. Nous voulons faire primer l’innovation et sortir des sentiers battus afin de permettre au groupe de se développer également. Rs 10 millions seront allouées pendant la première année et nous allons aussi solliciter l’aide des ‘business angels’ (NdlR, selon le Board of Investment, ils’agit de particuliers fortunés qui souscrivent au capital d’une startup, généralement en échange d’une dette convertible ou en participant à l’actionnariat) et du gouvernement pour faire grandir ce fonds», soutient Hector Espitalier-Noël, Chief Executive Officer d’ENL.

Fabrice Boullé, Corporate Finance Manager d’ENL et responsable du projet The Turbine, avance pour sa part que «les critères d’éligibilité ne tiennent compte ni de l’âge ni du secteur d’activité ; le critère principal étant une idée innovante qui correspond aux besoins du marché».

En partenariat avec l’incubateur suédois Sting, qui affiche un taux de réussite de 60 %, ENL proposera, à travers The Turbine, quatre programmes aux entreprises. Le premier d’entre eux, «Inspire», est un programme de préparation à l’entreprise destiné aux idées prometteuses qui n’ont pas encore été approfondies. Il vise à aider les entrepreneurs à affiner leur projet commercial, à cerner les éventuelles zones de difficulté et à apprendre comment le présenter de manière professionnelle à de futurs investisseurs.

Les entrepreneurs qui ont déjà créé leur entreprise mais n’ont pas encore établi de structure commerciale viable pourront quant à eux être admis à «Incubate», un programme résidentiel d’incubation.

Le troisième programme, également résidentiel mais plus intensif, «Accelerate», a pour but de permettre aux entrepreneurs de faire rapidement évoluer leur startup. Dans cette optique, ils bénéficieront d’un petit investissement «au stade de leur adolescence» et de l’accès à un vaste réseau de mentors, souligne Fabrice Boullé. Et d’ajouter qu’«Accelerate» aide les entrepreneurs à «relever les défis budgétaires ou opérationnels qui freinent leur développement et à identifier les mesures à prendre pour parvenir à une croissance rapide et durable».

Enfin, par le biais du quatrième programme, «Go Africa», les startups existantes obtiendront le soutien et les conseils nécessaires relativement à l’élaboration et l’exécution de stratégies d’expansion réalistes sur les marchés africains.

C’est au Vivéa Business Park, à Moka, dans le bâtiment qui abritait autrefois la turbine de l’usine Mon Désert Alma, que s’installeront les startups sélectionnées pour les différents programmes de The Turbine. En plus de cet espace de «coworking», les entrepreneurs auront accès à un ensemble de facilités dont des salles de réunion et autres locaux pour organiser des événements. Un coach les aiguiller a également par rapport aux objectifs de croissance et à un plan particulier de développement. The Turbine proposera en sus des conseils sur le financement et un accès facilité au capital.