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Alain St. Ange : «Il y a du pétrole dans l’océan Indien»

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Promotion touristique : Alain St Ange récompensé pour ses efforts | business-magazine.mu

Fervent défenseur de la coopération régionale, le ministre du Tourisme seychellois, qui était récemment de passage à Maurice, fait la couverture de Business Magazine Océan Indien, cette semaine. Dans une interview, Alain St. Ange communique sa vision d’une plus grande unité entre les États de la région. «Il n’y a pas de compétition entre Maurice et les Seychelles qui, en agissant de concert, peuvent devenir la porte d’entrée en Afrique», maintient-il.

Il faut avoir en tête, poursuit-il, que les Seychelles et Maurice ont une stratégie claire. Quand nous travaillons ensemble – comme nous l’avons fait pour l’exploitation d’une zone maritime – nous nous positionnons comme une porte sur l’Afrique. Nous sommes deux pays considérés comme membres du bloc africain. Même si nous nous trouvons juste à l’extérieur, nous regardons vers le continent. «Nous avons le devoir, que ce soit James Michel, sir Anerood Jugnauth, Xavier-Luc Duval et moi-même d’aller vers ce positionnement et de dire : voilà le Gateway to Africa, ces deux îles de l’océan Indien. Il est temps de jouer cette carte à deux

Il faut, dit-il, continuer à améliorer la connectivité inter-îles, afin d’assurer un nombre soutenu de vols par les lignes aériennes. Nous n’aurons jamais un succès optimal dans le tourisme si les principaux pays émetteurs ne sont pas connectés avec nous en vol direct. Mais «nous ne voulons pas une politique aérienne qui déstabiliserait Air Mauritius, Air Austral, Air Madagascar ou encore Air Seychelles…»

À noter que sa visite dans l’île se faisait dans le cadre d’une rencontre des ministres du Tourisme de l’océan Indien, la première de 2016, qui s’est attelé à consolider la zone de l’océan Indien pour en faire une destination pour les croisières. Par ailleurs, ajoute-t-il, il y a du pétrole dans la zone de l’océan Indien. L’exploitation prendra un peu plus de temps, mais cela viendra.

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