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Économie : la région dans l’attente de jours meilleurs

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Économie : la région dans l’attente de jours meilleurs | business-magazine.mu

Après un an dans l’aventure régionale à travers la publication de Business Magazine océan Indien, Business Magazine fait ce mercredi un état des lieux de l’économie dans la région. Même si pour la plupart l’économie tourne au ralenti, on est en attente de jours meilleurs avec la lente reprise économique sur les marchés internationaux.

Ainsi, la croissance économique ne franchira pas la barre psychologique de 4 % à Maurice cette année. C’est en tout cas ce que prévoient les derniers comptes nationaux. En effet, après avoir annoncé une croissance de 4,1 % pour cette année en mars dernier, Statistics Mauritius a revu ses projections à la baisse. L’agence s’attend désormais à une progression de 3,8 % du produit intérieur brut (PIB) de Maurice. Elle explique avoir décidé de revoir ses projections initiales de 4,1 % en fonction des derniers développements dans plusieurs secteurs clés de l’économie : l’agriculture dont la croissance de cette industrie ne sera que de 3,6 % en 2015 contre les 6,1 % annoncés à la fin du premier trimestre ; le textile et habillement qui progressera de 1,9 % au lieu des 2,5 % attendus et le BTP (bâtiment et des travaux publics) avec une croissance de 1,4 % (3,3 % initialement). Le pays pourra néanmoins compter sur le tourisme (+ 5,4 %), les Tic (+ 7 %) et les Services financiers (+ 5,3 %).

Notre voisine, La Réunion, est, elle, à la recherche des relais de croissance. La progression de la consommation des ménages et celle des investissements participent à l’optimisme des acteurs économiques réunionnais alors qu’on aborde le second semestre. Les bons chiffres de l’année dernière et la tendance observée en ce début d’année 2015 tendent vers une poursuite de l’augmentation du taux de croissance ou tout au moins une stabilisation. Mais le tourisme et le BTP restent à la traîne.

À Madagascar, la croissance de 5 % sera difficilement réalisable et la Grande île reste au stade des pays les moins avancés. À ce jour, les indicateurs macroéconomiques ne donnent aucune visibilité sur la relance économique mais le taux d’inflation en glissement annuel est élevé : 7,9 % au mois de mars.

Par contre, une embellie est attendue pour les Seychelles en 2015. Le Fonds monétaire international prévoit que le taux de croissance de l’économie seychelloise devrait passer de 2,8 % à 3,5 % du PIB cette année, suite à une reprise dans le secteur touristique et une baisse des cours pétroliers. Mais leur économie demeure vulnérable face aux développements à l’international alors que les risques domestiques sont liés aux entreprises parapubliques.

La situation économique se dégrade aux Comores :l’activité économique a notamment été impactée par la crise dans le secteur énergétique et ses répercussions sur les recettes fiscales outre le retard dans la mise en œuvre du programme d’investissements publics.

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