Immobilier : comprendre les grandes dynamiques du marché

En quelques années, le paysage de Maurice s’est métamorphosé avec l’émergence de nouvelles zones résidentielles et commerciales. Malgré un ralentissement dans le sillage de la crise économique, l’immobilier demeure l’un des fers de lance de la croissance. Son poids économique se mesure d’ailleurs par le montant des investissements directs étrangers qui convergent vers ce secteur chaque année. À tel point que des critiques ont fusé quant à la qualité de ces investissements, qualifiés par nombre d’analystes de non productifs.

Qu’à cela ne tienne, la reprise tant attendue ne pourra se faire sans l’immobilier. La preuve, le rebond de 7 % annoncé dans le secteur de la construction – après des années de vaches maigres – est étroitement lié à l’estimation de croissance de 3,7 % pour cette année. L’institut des statistiques écrit à ce titre que sa projection tient compte des projets d’investissement majeurs prévus pour 2017.

Sur le long terme cependant, le vieillissement de la population se dressera en défi majeur pour le marché de l’immobilier à Maurice. Une analyse démographique démontre que la génération Z, celle âgée de 15 ans et moins, se retrouvera à l’avenir avec au moins trois propriétés. Car elle héritera de la génération X (population âgée entre 35 et 55 ans) et de la génération Y (population âgée entre 15 et 35 ans). Une situation qui ne sera pas sans conséquence. L’ouverture du pays aux étrangers demeure donc une option. Entre-temps, le spectre d’un ralentissement économique plane.

Qui sont les acheteurs ? Quelles sont les régions les plus prisées ? Quels sont les facteurs qui influencent la demande ? Un sondage de VERDE pour le compte de Business Magazine apporte des éléments de réponse. Le numéro de ce mercredi est accompagné du supplément Immobilier & Construction.