Mouvement coopératif : l’urgence d’une modernisation

Ils ont joué un rôle clef dans le développement du secteur agricole durant la période postindépendance. Dans les régions rurales, les sociétés coopératives disposaient d’une réelle force de frappe. Graduellement, avec la transformation de l’économie mauricienne, elles se sont effacées. Les autorités veulent aujourd’hui moderniser le mouvement coopératif en l’orientant vers de nouvelles filières.

Graduellement, à mesure que Maurice se transformait en une économie des services, le mouvement coopératif s’est affaibli. Bien qu’étant amoindri, le mouvement coopératif pèse toujours de son poids dans l’économie. À ce jour, on recense 1 115 sociétés coopératives à Maurice et Rodrigues. Celles-ci comptent quelque 94 500 membres actifs et emploient 40 275 personnes directement et indirectement.

Les sociétés coopératives sont des acteurs majeurs dans la culture vivrière, et les 2 500 planteurs regroupés au sein de coopératives cultivent 7 000 arpents de terre. Grosso modo, 50 % de la production alimentaire locale passent par les coopératives.

C’est dans les années 70 que le mouvement coopératif a pris un réel essor. Les sociétés coopératives étaient surtout composées de regroupementsde planteurs dans les industries sucrière et théière. Populaires dans les villages, elles se prêtaient à un certain mode de vie propre aux régions rurales. La solidarité est une règle d’or chez les coopérateurs.

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