Paysage politico-économique: Signaux brouillés

Ce premier semestre qui tire à sa fin n’a pas été empreint de grande sérénité pour le pays et l’économie. Pour cause, les positionnements et repositionnements sur l’échiquier politique depuis l’annonce du projet de réforme électorale continuent de faire planer le flou quant aux prochaines configurations. Une situation qui est qualifiée de malsaine dans le milieu des affaires.

Les tergiversations surl’échiquier politique ont fini par saper le moral du ministre des Finances. De guerre lasse, Xavier Duval ainsi que les deux membres de son parti, ontclaqué la porte du gouvernement, vendredi dernier, pour aller grossir les rangs de l’Opposition parlementaire.

Le départ du PMSD vient non seulement confirmer que le troisième mandat du Dr Navin  Ramgoolam comme Premier ministre est le plus difficile, mais encore il fragilise la majorité gouvernementale qu’il s’est constitué grâce à des transfuges dans le sillage de la démission des élus du MSM en 2011.

Avec la nouvelle configuration sur la scène politique et les tractations toujours en cours, il est difficile d’imaginer l’économie reprendre le pas sur la politique. Même le secteur privé ne se berce pas d’illusions sur la question. La dégradation de l’indicateur synthétique du climat des affaires, au premier trimestre, caractérise d’ailleurs le moral des entrepreneurs du pays face au remue-ménage politique.  

« Heureusement, les institutions continuent à tourner, mais il est clair qu’il n’y aura pas de ‘big decisions’ », lance un opérateur du privé...

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