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Politique monétaire: Statu quo sur fond de croissance molle

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Politique monétaire: Statu quo sur fond de croissance molle | business-magazine.mu

L’optimisme du début d’année a cédé le pas au réalisme seulement six mois après que le marché eut entretenu l’espoir d’un retour à une croissance plus forte. C’est cet état d’esprit qui a animé les membres du comité de politique monétaire en choisissant à l’unanimité de garder le taux directeur inchangé à 4,65 %.

L'économie locale a ralenti au premier trimestre de 2014, la pire performance trimestrielle (Q1) sur les cinq dernières années, annonce d’emblée le comité de politique monétaire (CPM). À sa dernière réunion lundi, il a voté à l’unanimité pour le maintien du taux directeur à 4,65 %.

Selon les derniers chiffres de l’institut des statistiques, l’économie mauricienne a enregistré une croissance de 2,4 % pendant les trois premiers mois de l’année comparé à 3,8 % à pareille période en 2013.

Toutefois, le CPM gardel’espoird’une amélioration au deuxième semestre de l’année avec en ligne de mire l’assainissement des conditions économiques sur nos principaux marchés, que ce soit pour l’exportation et le tourisme. Si l’embellie attendue durant la deuxième partie de l’année n’est pas au rendez-vous, il y a de fortes chances que le pays sera de nouveau contraint de revoir ses ambitions de croissance pour 2014. En 2013, par exemple, le taux de croissance au quatrième trimestre a été en deçà des attentes à seulement 2,7 %, alors qu’aux deuxième et troisième trimestres, l’économie avait progressé de 3,4 % respectivement.

C’est Statistics Mauritius qui a sonné le glas de l’optimisme en abaissant ses prévisions de croissance initiales lors de la publication des comptes nationaux au mois de juin. Des 3,7 % annoncés en décembre 2013, l’institut des statistiques a rogné sa prévision pour l’amener à 3,5 % en juin. La Banque de Maurice en a fait de même, lundi après-midi, en charcutant également ses projections initiales de croissance pour les ramener dans une fourchette de 3,4 % - 3,6%.

Cette décision n’étonne guère dans la mesure où la conjoncture politique actuelle n’est nullement favorable à la reprise. Bien au contraire, elle ne fait qu’assombrir davantage un paysage économique déjà incertain...

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