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Radhakrishna Sadien : « Il faut des négociations collectives »

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Radhakrishna Sadien : « Il faut des négociations collectives » | business-magazine.mu

Le rapport du PRB contient des incohérences et favorise des discriminations, déplore Radhakrishna Sadien, responsable de la State Employers Federation.

Le PRB impose sa décision aux fonctionnaires et ces derniers n’ont pas le choix, explique le syndicaliste. « Avec le PRB dans sa forme actuelle, nous n’avons aucun droit d’appel ». Radhakrishna Sadien trouve par ailleurs que le PRB « va en dehors de son mandat » se référant par exemple à l’âge de la retraite qui ne fait pas partie des attributions du PRB. « On se pose des questions sur le rapport du PRB et sa façon d’opérer. Si le fonctionnaire signe l’Option Form, il est condamné à vie », soutient le syndicaliste.

Il estime que l’avenir du PRB demande une grande réflexion : « C’est sûr qu’il faut un corps indépendant, mais il faut aussi permettre les négociations sur les conditions de service ». Il ajoute qu’il faut peut-être revoir les attributions du PRB, son mandat et sa manière d’opérer, afin d’éviter les faiblesses du passé.

« Nous avons besoin de vraies négociations avec un organisme indépendant. La notion de ‘collective bargaining’ a disparu. Nous avons l’impression que le PRB traduit les concepts de la Banque mondiale ».

S’agissant du coût de l’application du rapport du PRB estimé à Rs 4,6 milliards, Radhakrishna Sadien est d’opinion que cette somme ne reflète pas la réalité car elle comprend les 6 % de pension contributive, la compensation salariale et la Increment annuelle à laquelle le fonctionnaire a droit, même sans le PRB. Autre incohérence relevée : alors que le dernier rapport prévoyait 60 heures de formation par an, celui de 2012 ramène les heures de formation à 40. Ce qui, selon le syndicaliste, est contraire à la stratégie de donner les moyens à la fonction publique de devenir plus efficiente.

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