Seafood: exploitation optimale des ressources marines

Le secteur du Seafood est en expansion. Si les opérateurs sont encadrés comme il se doit par les autorités et que, dans le même temps, de nouvelles filières se développent, l’industrie peut encore améliorer sa performance, observe Lilowtee Rajmun, directrice de la Mauritius Export Association.

« L’accent est souvent mis sur l’industrie thonière. Or, le secteur du Seafood comporte d’autres segments à fort potentiel », souligne Lilowtee Rajmun. Pour y arriver, le gouvernement devra développer des filières autres que le thon et des sous-produits. « Nous sommes sur la bonne voie car nous possédons déjà une unité à Maurice – le Marine Biotechnology Products –, qui produit de l’huile à partir du thon et de sous-produits. La production des cosmétiques est un créneau que le gouvernement peut exploiter », soutient notre interlocutaire.

Pour renforcer l’industrie thonière, le gouvernement, estime-t-elle, devra diversifier les marchés à l’exportation, tout en négociant des accords préférentiels. Elle s’attend aussi à ce que les autorités accordent une plus grande importance au côté soutenable de l’industrie thonière. « Il nous faut avoir des bateaux patrouilleurs dans nos eaux. Mais c’est un projet que le gouvernement mauricien doit développer avec les autres pays de l’océan Indien, dont les Seychelles et Madagascar », recommande la directrice de la Mexa qui ajoute que le gouvernement doit activer les projets d’extraction minière sous-marine et d’économie bleue. 

Les autres propositions de la Mexa pour accélérer le développement du Seafood concernent l’amélioration des infrastructures portuaires et un meilleur encadrement des projets aquacoles.