Création d’entreprise: les options de financement

Sans des fonds de trésorerie adéquats et sans une bonne gestion, il est difficile d’assurer la pérennité des opérations d’une entreprise. C’est une logique managériale que tout entrepreneur avisé doit considérer avec la plus grande attention avant de démarrer un business.

Démarrer une entreprise, c’est comme enfanter. Comme tout parent, l’entrepreneur veut voir le fruit de ses longs mois de planification,d’investissement aussi bien pécuniaire qu’émotionnel grandir et prospérer. Mais voilà, donner la vie à une entreprise comprend des risques. Surtout lorsqu’il s’agit d’une start-up, les chances de survie de la société sont moindres. Comme le souligne Kamil Patel, Chief Executive Officer de Dolbërg Finance Holdings, « il a été établi que 50 % des start-ups font faillite durant leurs trois premières années d’opération. Le cap des trois ans est crucial. C’est là que se décide ou pas la survie d’une start-up. »

Au-delà des questions de stratégie de marketing et de marché, avant de se lancer à l’aventure, l’entrepreneur doit s’assurer de deux choses essentielles: qu’il aura suffisamment de liquidités pour pourvoir à ses coûts opérationnels et que sa société sera gérée de manière saine, conformément aux principes de bonne gouvernance. Il ne doit pas perdre de vue ces deux composants clés au succès de toute entreprise en préparant son plan d’affaires (business plan).

C’est là qu’entrent en jeu les maisons de crédit qui, en fonction des besoins des porteurs de projets, conçoivent des plans de financement sur mesure à leur intention. Les premiers mois d’opération sont généralement cruciaux: le meilleur des projets peut connaître un destin funeste si l’entreprise se retrouve à un moment ou un autre à court de liquidités. Le cash-flow est le « lifeblood » des entreprises. C’est la raison pour laquelle il est conseillé aux entrepreneurs de ne pas mettre toutes leurs économies dans leurs projets et de pourvoir leurs besoins en capitaux (actifs et passifs) en empruntant des institutions financières.

Il faut dire que la politique de détente monétaire prônée ces dernières années avec un abaissement du taux repo de 9,25 % en 2008 à 4,65 % a favorisé l’entrepreneuriat car elle a fait baisser les taux d’intérêt.

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