Enseignement supérieur: faire de Maurice un knowledge hub

Avec 51 institutions d’études tertiaires enregistrées auprès de la Tertiary Education Commission, le secteur de l’enseignement supérieur et post-secondaire a les moyens d’atteindre les objectifs fixés à l’horizon 2025. Deux conditions sine qua non sont nécessaires : il faut que la qualité prime sur la quantité et que le ratio entre l’offre de filières génériques et émergentes soit équilibré.

51 500 apprenants actuellement inscrits en cycle tertiaire.C’est le dernier chiffre communiqué sur la population estudiantine du tertiaire par le Premier ministre, Navin Ramgoolam, lors de son allocution du 11 juin, dans le cadre de la pose de la première pierre du campus universitaire de Pamplemousses. Ce qui révèle une hausse de 1 875 apprenants comparativement à 2012, quand 49 625 étudiants étaient engagés en niveau tertiaire selon les chiffres publiés par la Tertiary Education Commission (TEC).

Jouissant d’une bonne santé, ce secteur d’activité croît, précise le Premier ministre, chaque année de 7,5-8 % dans le nombre d’admissions. Un contexte favorisant la concrétisation de la stratégie nationale du ministère de l’Enseignement supérieur, de la Science, de la Recherche et de la Technologie à l’horizon 2025 : outre de compter un gradué dans chaque famille, d’accueillir 100 000 étudiants étrangers et de transformer notreîle en fameux pôle du savoir. Un objectif que l’on peut atteindre aussi longtemps que la qualité primera sur la quantité, que le ratio est équilibré entre les filières ‘génériques’ et porteuses (émergentes), et que le contenu des programmes d’études est actualisé pour correspondre à la demande sur le marché du travail. Avec ses atouts et sa compétitivité, le secteur de la formation tertiaire mauricien pourrait consolider sa position de destination d’enseignement supérieur en Afrique...

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