IRS-RES: un secteur qui se redynamise

Frappé de plein fouet par la crise, le marché de l’immobilier résidentiel de luxe suscite à nouveau l’intérêt des acquéreurs avec un fort pouvoir d’achat venant de plus en plus des pays émergents.

Après les bonnes années 2006-2008 qui ontvu le lancement des premiers projets IRS (Integrated Resort Scheme) Tamarina et Anahita, la crise a touché de plein fouet l’Europe qui, avec l’Afrique du Sud, restent les plus grands marchés potentiels pour l’immobilier résidentiel de luxe mauricien. Les résultats parlent d’eux-mêmes avec un gros ralentissement dans les ventes d’IRS, qui sont passées de 159 unités en 2008 à 25 unités en 2010. Toutefois, depuis 2010, le secteur a réussi à reprendre et il y a eu de plus en plus d’intérêt de la part d’acquéreurs étrangers pour les propriétés IRS, avec 108 unités vendues en 2013 contre 81 en 2012. Il est vrai que les opérateurs avaient prévu au départ un plus grand intérêt de la part des acheteurs potentiels. Cette prévision s’était avérée pour les tout premiers développements qui ont été mis sur le marché. Dominic Dupont, directeur général de La Balise Marina, avance que bien que l’on ait noté un regain d’intérêt depuis quelques mois, cette croissance reste néanmoins moins forte qu’avant la crise.

Par ailleurs, les IRS de Villa Valriche et de La Balise Marina sont venus diversifier l’offre et ont su attirer des investisseurs vers le sud et l’ouest de l’île avec une offre différente. « Les RES ont pris un peu de temps à décoller simplement parce qu’il y avait très peu d’offres au début de la promulgation des lois régissant les RES », note Philippe de Beer, directeur et partenaire de Park Lane Properties...

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