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Monoptica: une vision sur mesure de l’optométrie

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Monoptica: une vision sur mesure de l’optométrie | business-magazine.mu

Créée en 2007 par l’optométriste Kristell Adaken, l’enseigne située en face de Fortis Clinique Darné, à Curepipe, mise sur les dernières technologies et modes pour satisfaire chacun de ses clients.

Diplômée en optométrie de l’université d’Aston, au Royaume-Uni, c’est en octobre 2007 que Kristell Adaken, 26 ans, crée Monoptica. Sise en face de Fortis Clinique Darné, à Curepipe, l’entreprise spécialisée en optométrie associe à des examens de vue une offre des plus variées en termes de montures incluant des marques de luxe telles que Bvlgari, Gucci et Persol. «Nous assurons une prise en charge de A à Z avec l’ajustement des montures, la réparation ou la numérotation des verres fumés, entre autres. Nous travaillons avec des laboratoires de verres et importons les montures», explique Kristell Adaken.

Pour que Monoptica se démarque des bâtiments alentour et projette une image dynamique, la jeune femme a fixé son choix sur le rose vif à la fois pour la façade et les espaces intérieurs de ses locaux. Dans l’ensemble, la mise en place de l’entreprise a nécessité un investissement de départ de Rs 4,3 millions. «Ce sont les machines et équipements spécialisés comme l’autoréfracteur ou le kératomètre et le stock, qui ont coûté le plus», fait ressortir Kristell Adaken.

À ce jour, Monoptica compte quatre employés et s’est construit une solide clientèle petit à petit en misant sur le bouche à oreille. Avec pour philosophie celle de prendre le temps de bien faire les choses, l’enseigne applique un même souci du détail à tous les niveaux. Une stratégie qui n’a pas manqué de porter ses fruits puisque le chiffre d’affaires de Monoptica affiche une progression stable de 10 % depuis trois ans : «La compagnie est rentrée dans ses frais au cours des premières années, remboursant en partie les prêts contractés. Depuis, au lieu de déclarer des profits, nous réinvestissons dans les machines et le stock. Monoptica se concentre sur les services et outre la qualité des produits à maintenir, l’optométrie connaît des avancées technologiques dont nous devons nous tenir au fait», confie la directrice.

L’exercice de sélection des montures se fait en Afrique du Sud deux fois l’an et il revient à Kristell Adaken de s’y livrer. «Nos collections sui-vent les saisons, comme les vêtements. Il est important de se tenir à jour par rapport aux marques et le choix est tellement vaste que je ne prends souvent qu’un seul exemplaire par modèle. Cela nous permet d’avoir des montures uniques, contribuant à l’effet de mode», dévoile-t-elle. Le petit effectif de Monoptica favorise en outre une communication et une formation efficaces au sein de l’entreprise. «Un de nos fournisseurs nous a récemment envoyé un représentant pour former notre équipe. Nous communiquons entre nous en permanence et cela nous permet de mettre en commun nos connaissances et d’améliorer notre expertise pour mieux conseiller notre clientèle », affirme Kristell Adaken.

Forte de ses quatre ans d’expérience professionnelle au Royaume-Uni, la directrice veille particulièrement à ce que Monoptica offre une attention personnalisée à chacun de ses clients. «Depuis le début de l’aventure, nous ne travaillons pas sur le volume mais sur la qualité de notre accompagnement clientèle», partage-t-elle.Il s’agit là d’un choix stratégique au regard de son secteur d’activité.«Si nous parvenons à satisfaire notre clientèle tant par nos produits que nos services, elle reviendra», remarque Kristell Adaken.

Reconnaissant le caractère «de plus en plus concurrentiel» du secteur de l’optométrie à Maurice, l’entrepreneure pense néanmoins qu’à l’heure actuelle «il y a suffisamment de travail pour tous». Elle ne peut s’empêcher, malgré tout, de s’interroger par rapport à l’avenir. «Il y a un véritable engouement autour de l’optométrie et de plus en plus de jeunes professionnels émergent : rejoindront-ils les cabinets existants ou ouvriront-ils leur propre affaire ?»