Produits français: Le Made in France a la cote

Voitures, vins, fromages, équipements, livres… Le Made in France est populaire à Maurice. Que ce soit parmi les Mauriciens, les expatriés métropolitains ou les touristes, les produits du pavillon tricolore tiennent la gageure et occupent une place honorable dans l’univers de la consommation mauricienne.

Plus de 13 milliards de rou-pies. Tel est le coût total des importations de produits français à Maurice pour l’année 2013. Un chiffre qui vient démontrer l’intérêt pour les produits français à Maurice. Que ce soit pour les voitures, les produits d’électroménager ou l’alimentaire, le Made in France semble avoir chez nous de beaux jours devant lui. Jean Taminau, directeur général de Somags, nous le confirme : « Concrètement, les produits alimentaires français connaissent une hausse générale de 10 à 15 % dans les ventes. Cela s’explique par le fait que les Mauriciens voyagent de plus en plus. Ils découvrent les produits européens, voire français ; une fois de retour à Maurice, ils essayent de les retrouver dans leur assiette, les adoptent même par la suite. »

Pour Marcel Lindsay Noë, consultant en tourisme, les importations françaises tiennent la gageure de par le panache qu’elles représentent dans l’esprit des Mauriciens, des expatriés et des touristes en visite dans l’île : « 52 % de nos touristes viennent de France. Il n’est donc pas étonnant que les produits français aient un tel succès chez nous. » Pour notre interlocuteur, cet intérêt pour le Made in France ne date pas d’hier : « Maurice a été une colonie française et même après être passée sous administration britannique, les produits en provenance de France ont gardé cet apparat initial. »

Il faut dire que l’ouverture de Prisunic dans les années ’70 a contribué à renforcer l’image privilégié des produits bleu-blanc-rouge à Maurice. Marcel Lindsay Noë s’en souvient encore : « Que ce soit pour les vins, les fromages, le foie gras ou les champignons de Paris, Prisunic et les frères Scott aussi ont permis aux Mauriciens de découvrir et d’apprécier ce qui était à l’époque considéré comme de vraies nouveautés. »...

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