Stop N Lock : domotique et télésurveillance pour une sécurité renforcée

Créée en 2008, l’entreprise spécialisée en dispositifs de sécurité mise sur les innovations technologiques, notamment en matière de domotique, pour se démarquer de la concurrence.

En 2008, Norbert Michel crée une compagnie axée sur la sécurité, proposant des systèmes d’alarme et des services au-tour de la télésurveillance sous l’entité commerciale Stop N Lock. Installée à Pointe-aux-Sables, la compagnie conclut alors un partenariat avec Dahua Technology, une marque chinoise qui figure aujourd’hui parmi les leaders mondiaux sur le marché des CCTV (Closed-Circuit Television). L’entreprise cible dès le départ les compagnies locales et les hôtels, travaillant aussi sur appel d’offres. Au terme de sa première année financière, Stop N Lock enre-gistre un chiffre d’affaires de Rs 2,9 millions. La période 2012-2014 lui a permis de progresser rapidement pour atteindre un chiffre d’affaires de Rs 17 millions à février 2015.

De 2009 à 2014, Stop N Lock diversifie sa palette de produits et de services en commercialisant des systèmes d’alarme, des terminaux de contrôle d’accès biométriques par empreintes digitales, des grillages électriques, des systèmes de barrières automatiques et d’automatisation de portail. Le concept de la compagnie évolue rapidement : dès 2009, une option location avec un contrat sur cinq ans est lancée. Elle inclut la maintenance régulière des équipements fournis, une couverture d’assurance et des modalités de paiement divers. Proposant un examen gratuit du site et des bâtiments à sécuriser, sans engagement pour les entreprises, Stop N Lock compose des offres personnalisées. «Cet examen a pour but de définir les besoins du client en termes de sécurité. Nous faisons un état des lieux et travaillons ensuite sur une offre adaptée», explique Norbert Michel. «Quand le contrat arrive à terme, à la négociation du renouvellement, nous mettons à jour les équipements et le système en tenant compte des nouvelles technologies», fait ressortir pour sa part Jerry Plassan, Head of Operations chez Stop N Lock.

La stratégie d’expansion de l’entreprise s’articule entre autres autour d’une cellule de recherche et de développement. «Nous allons souvent en repérage dans les foires et salons internationaux spécialisés à Dubaï, en Afrique du Sud ou ailleurs, pour nous tenir informés des dernières innovations technologiques. Nous importons ensuite les produits en veillant bien à ce qu’ils conviennent au contexte local, travaillant sur leur compatibilité avec le matériel et les logiciels dont nous disposons, ainsi que leur synchronisation avec les diverses plateformes», indique Jerry Plassan. 

S’agissant de la domotique, elle permet, par exemple, d’armer et de désarmer les systèmes d’alarme via des connexions GPRS (General Packet Radio Service) sécurisées ou encore d’avoir accès en temps réel aux caméras de surveillance, désormais sans fil. Dans ce domaine, la compagnie s’approvisionne auprès de fournisseurs britanniques, italiens et sud-africains, notamment.

Par sa quête d’innovations, Stop N Lock se place ainsi à l’avant-garde des technologies de sécurité à Maurice. Norbert Michel déplore toutefois la concurrence déloyale à laquelle son entreprise fait face : «Nous investissons beaucoup dans la recherche et le développement mais à peine quelques mois après, d’autres viennent proposer des produits similaires bien que de qualité inférieure».

Pour se distinguer, Stop N Lock mise sur ses services, assurés par une équipe de 19 techniciens et deux ingénieurs spécialisés. Formés aux nouveautés de manière continue, ils interviennent régulièrement au niveau de la maintenance des systèmes mis en place, prodiguant aussi des conseils éclairés à la clientèle. «La force de notre compagnie réside dans notre approche : nous préférons nous engager à fournir un service professionnel rigoureux à long terme pour fidéliser notre clientèle, tout en restant à l’affût des innovations technologiques», confie Jerry Plassan. Parmi les nouveautés, l’enseigne a récemment lancé un service GPS (Global Positioning System) intégrant un réseau de senseurs pour le monitoring des véhicules. Ce dernier vise à contrôler les risques tels que pannes et vols de carburant, voire à accroître la productivité d’une compagnie.