Tourisme d’affaires: Maurice, un leader en devenir dans la région

Le tourisme d’affaires a le vent en poupe. Aujourd’hui, l’île a tout le potentiel de s’imposer comme une destination MICE dans la région.

Alors que Maurice peine à attirer les touristes dits globe-trotters ou haut de gamme, la destination semble être de plus en plus prisée par les hommes d’affaires étrangers. Les acteurs évoluant dans le domaine du MICE (Meetings, Incentives, Conferences, Exhibitions) sont tous unanimes à dire que le secteur se porte à merveille. Les prestataires affirment ne pas avoir connu de baisse de la demande dans ce secteur. « Malgré un environnement économique difficile, nous constatons que le MICE reste un marché en croissance », affirme Kervina Jeewooth, chargée de communication à L’Aventure du Sucre.

Pourquoi le MICE n’a-t-il pas été affecté par la crise financière et ses répercussions sur le
tourisme ?« Le secteur MICE n’est pas forcément affecté par la baisse des arrivées touristiques à l’île Maurice», explique Géraldine Maurel, Group & Incentive Manager de VLH (Veranda Leisure & Hospitality). Elle ajoute que la MTPA est pleinement consciente du potentiel du MICE et «aide activement à la promotion de l’île Maurice dans ce secteur depuis les trois dernières années.» Géraldine Maurel souligne qu’Heritage Resorts a bien fait au niveau du MICE comparativement à la baisse du secteur touristique en 2013.

Un marché en croissance

Shavin B. Teeluckdharry, Sales Executive du Swami Vivekananda Convention Centre (SVICC), avance qu’en chapeautant, l’année dernière, le congrès de la FIFA, le centre de Pailles a accueilli près de 1 200 délégués étrangers à l’île Maurice.

Autre preuve que le MICE est un secteur en pleine croissance est le fait que Seven Amps, société évoluant dans l’événementiel et offrant des prestations pour l’organisation de conférences, a organisé un plus grand nombre d’événements l’année dernière. « En 2013, Seven Amps a chapeauté une cinquante de conférences, de séminaires, pour des étran-gers mais également pour le compte des secteurs public et privé à l’île Maurice », confie Mervyn Palan, directeur de la compagnie.

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