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Assurance : Une industrie estimée à Rs 27 milliards

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Le domaine des assurances représente un pilier essentiel de l’économie mauricienne, générant une valeur significative estimée à environ Rs 27 milliards. Cependant, ce secteur est confronté à divers défis, tels que les conditions macroéconomiques et géopolitiques mondiales, les impacts du changement climatique, ainsi que les évolutions dans les risques numériques et cybernétiques. Malgré ces défis, l’industrie aspire à demeurer adaptable et à répondre de manière proactive à ces enjeux.

Le marché de l’assurance à Maurice est constitué d’une vingtaine d’opérateurs régulés par la Financial Services Commission. Ces compagnies d’assurances emploient environ 2 600 personnes directement en tant qu’employés. Le secteur, y compris les courtiers, les agents agréés et les professionnels de l’assurance, emploie plus de 3 000 personnes. Comme le fait ressortir Abdel Ruhomutally, Managing Director de GFA Insurance, à ce jour, le secteur pèse environ Rs 27 milliards. L’assurance générale représente environ 54 % de ce montant, tandis que l’assurance-vie ou long terme représente les 46 % restants. En termes de produit intérieur brut (PIB) du pays, le secteur de l’assurance pèse environ 2,4 %. La part de l’assurance générale est d’environ 1,3 % du PIB, tandis que l’assurance long terme (vie) représente environ 1,1 % du PIB.

Louis Rivalland, CEO de Swan Group, abonde dans le même sens. Pour l’année financière 2022, il estime que le secteur de l’assurance a contribué à hauteur de 2,1 % au PIB. Il indique que les primes brutes pour l’assurance-vie s’élevaient à Rs 12,685 milliards, et à Rs 14,178 milliards pour l’assurance générale, soit un total avoisinant les Rs 27 milliards. On peut donc affirmer qu’il s’agit bien d’un secteur d’activité important qui génère de la valeur pour toute l’économie mauricienne.

D’après le dernier rapport de stabilité de la Banque centrale, la structure du secteur de l’assurance est demeurée inchangée depuis le premier semestre de 2022. À la fin de décembre 2022, on comptait toujours 7 assureurs vie et 15 assureurs généralistes actifs dans le secteur. Les assureurs vie représentaient la plus grande part des actifs du secteur, qui se sont maintenus autour business de 80 % entre juin et décembre 2022.

Le taux de pénétration des assureurs vie, mesuré par le ratio des primes d’assurance annualisées au PIB, est resté stable à environ 2,2 %. En décembre 2022, le taux de pénétration des assureurs généralistes s’est amélioré pour atteindre 2,6 %, enregistrant une augmentation de 0,3 point de pourcentage par rapport à juin 2022, principalement en raison de l’augmentation des primes annuelles collectées par ces assureurs.

Perspectives prometteuses

La question est de savoir si on peut anticiper des perspectives prometteuses pour ce secteur, étant donné l’évolution de l’économie nationale et le maintien d’une dynamique économique positive. Abdel Ruhomutally rappelle qu’après la contraction exceptionnelle suite au confinement, le début de la guerre en Ukraine, le secteur de l’assurance à Maurice commence à se stabiliser. De plus, les chiffres indiquent que ce secteur commencera à croître et se développer davantage.

Salim Peer, Head of Insurance de la SBM Insurance Agency Ltd, est d’avis que les perspectives pour le secteur de l’assurance à Maurice sont prometteuses, avec une économie en croissance et une dynamique positive. «La demande en termes de produits d’assurance est appelée à augmenter en fonction de l’expansion économique, de la stabilité financière, du développement des infrastructures et de l’évolution des réglementations.»

De son côté, Delphine Ahnee, Head of Retail & Group Chief Claims Officer de MUA, précise que l’essor économique d’une nation est en partie lié à l’industrie de l’assurance, qui joue un rôle crucial en couvrant les risques potentiels associés aux infrastructures, aux biens et au développement. Les récents événements, tels que les inondations du 15 janvier, ont mis en lumière l’importance d’une couverture adéquate, qu’il s’agisse de véhicules, de résidences ou de bâtiments commerciaux.

S’agissant de l’assurance à long terme, Louis Rivalland dit remarquer une nette croissance des primes brutes et des actifs au cours des quatre dernières années. En effet, le montant des primes brutes est passé de Rs 10,7 milliards en 2019 à Rs 12,7 milliards en 2022, alors que la valeur des actifs est passée de Rs 84,9 milliards à Rs 109 milliards au cours de la même période.

«On prévoit que cette croissance se poursuivra, car les Mauriciens continueront de souscrire des couvertures d’assurance pour se protéger et protéger leur famille, préparer leur retraite et épargner pour l’avenir. L’avenir du secteur est prometteur. Le défi pour les assureurs demeure la capacité à expliquer et à faire comprendre aux clients l’importance de bien s’assurer. L’assurance générale est essentielle pour favoriser le développement économique d’un pays. Il est impératif de se protéger ainsi que ses biens contre les accidents et les catastrophes naturelles. À l’ère des nouvelles technologies, il est également indispensable de se prémunir contre les risques émergents, notamment la cybercriminalité. Tout cela nous fait dire que l’assurance générale est un secteur appelé à croître davantage dans les années à venir», souligne Louis Rivalland.

Sachin Sumputh, Senior Manager de Good Harvest, souligne qu’avec la croissance et le développement économique, il y a une augmentation proportionnelle de la demande pour les produits d’assurance car il y a plus de projets, de biens immobiliers et d’actifs à assurer. De plus, les Mauriciens peuvent aujourd’hui également trouver les ressources financières nécessaires pour investir dans les produits d’assurance-vie.

«Cependant, comme pour les autres secteurs de l’économie, le secteur de l’assurance générale subit également l’impact du taux d’inflation élevé et de la dépréciation de la roupie. Cela se traduit généralement par des primes plus élevées ou, alternativement, par les assureurs qui doivent supporter les coûts additionnels encourus. Par ailleurs, les personnes plus avisées peuvent considérer de souscrire à des produits d’assurance-vie où les actifs sous-jacents sont investis dans des devises étrangères ou en actions boursières. En général, l’investissement étranger est un choix sûr en période de forte inflation locale et de dépréciation de la roupie», indique Sachin Sumputh.

Sattar Jackaria, CEO d’Eagle Insurance, ajoute que l’économie nationale semble avoir repris des couleurs, après les deux années très dures sous la menace de la Covid. L’assurance est, quant à elle, un domaine de services qui est essentiel pour les individus, les entreprises et les autres organisations publiques ou privées. Cependant, c’est aussi un domaine qui est fortement influencé par les facteurs économiques. «Une économie stable ou en croissance apporte plus d’opportunités de capacité pour la clientèle à souscrire à des polices d’assurance. Elle crée aussi un contexte favorable à l’acquisition de biens et de capital, ainsi qu’à la tenue d’activités de loisirs, ce qui implique la couverture par des polices d’assurance adéquates.»

Le CEO d’Eagle Insurance précise que l’augmentation des coûts, hors du contrôle des compagnies d’assurances, est bien sûr une contrainte, mais elle n’est pas insurmontable. Il donne l’exemple d’Eagle Insurance qui fait au mieux pour limiter l’impact de ces augmentations, et reste très proche de sa clientèle à travers ses partenaires – brokers, agents et autres – et son personnel de vente directement, afin d’apporter les meilleures solutions d’assurance aux meilleurs tarifs.

Défis climatiques

Le secteur est également confronté à de multiples défis, tels que les taux d’intérêt élevés ou encore le changement climatique. Selon certains observateurs, le secteur devrait faire preuve de plus de souplesse et d’adaptabilité. Louis Rivalland précise que le secteur fait aujourd’hui face à de nouveaux défis, tels que la récurrence de catastrophes naturelles ainsi que la gravité des dégâts qu’elles

engendrent. Le coût de la réassurance est aussi un facteur important dans l’équation. Les couvertures ainsi que leur tarification sont appelées à s’adapter à ces nouveaux défis.

En effet, comme le souligne Abdel Ruhomutally, les événements météorologiques extrêmes de plus en plus fréquents, comme les cyclones et les inondations, ont un gros impact sur l’industrie de l’assurance en général. Cela peut entraîner une hausse des réclamations pour les compagnies d’assurances, ce qui peut se traduire par une augmentation des primes pour les clients. «De plus, le changement climatique peut également rendre certaines régions plus risquées à assurer, ce qui peut limiter l’accessibilité à l’assurance pour les résidents de ces zones. À titre d’exemple, chez la GFA, nous restons proactifs dans l’identification et la gestion de ces risques, en mettant en œuvre des stratégies flexibles, dans la mesure du possible, pour répondre aux besoins changeants de nos clients.»

De son côté, Sachin Sumputh ajoute que la hausse des taux d’intérêt n’affectera pas nécessairement les produits d’assurance générale proposés. Il rejoint Abdel Ruhomutally sur le fait que le changement climatique a certainement un impact direct sur les pourvoyeurs d’assurance générale et leurs produits. En effet, les dommages causés à de nombreux véhicules par le cyclone Belal resteront gravés dans nos mémoires pendant longtemps. Il est d’avis que des évènements météorologiques similaires devraient devenir plus fréquents et auront un impact direct sur les réclamations et ultimement sur les primes à payer par les assurés.

«Bien que les assureurs locaux réassurent une grande partie de leurs risques auprès de réassureurs globaux, force est de constater que la réassurance a un coût et que ce dernier a une répercussion directe sur le prix des primes payées par les assurés. La hausse des taux d’intérêt, quant à elle, rendra les produits d’assurance-vie encore plus attractifs car les retours et avantages financiers liés à ce type de produits augmenteront. Pour les produits de protection, comme la Decreased Term Insurance (DTA), les assureurs auront la possibilité de réduire le montant de leur prime en raison des taux d’intérêt à la hausse», indique Sachin Sumputh.

Ce qui fait dire à Sattar Jackaria que l’adaptabilité est une qualité essentielle pour toute entreprise ou organisation, surtout dans un contexte mondial et national marqué par de nombreux défis et certaines incertitudes. Le métier d’assureur implique une expertise très forte dans l’évaluation et l’analyse des risques ; en pouvant ainsi proposer des solutions de couverture de ces risques à la clientèle, et faire des choix d’investissement. Il souligne qu’Eagle Insurance est en veille constante au sujet des facteurs économiques, sociaux, environnementaux et géopolitiques, qui peuvent avoir un impact sur les domaines et les activités qui les concernent.

«S’adapter aux défis et aux besoins est donc une évidence pour les assureurs. Toutefois, ces défis sont aujourd’hui plus importants dans un monde en mutation. Être à l’écoute de la clientèle directement ou à travers les partenaires, et être à l’écoute des partenaires eux-mêmes (brokers, agents, banques, et le personnel de la compagnie d’assurances) est également nécessaire afin de s’adapter à ses attentes et ses besoins autant qu’il est pertinent et possible de le faire», fait ressortir Sattar Jackaria.

Abdel Ruhomutally décrit le passage du cyclone Belal et les dommages causés aux véhicules par des inondations le 15 janvier 2024 comme un évènement historique. D’où le guichet spécial mis en place par la Financial Services Commission (FSC) pour compenser ceux qui n’ont pas une couverture d’assurance adéquate pour les cyclones/inondations sur la base du coût estimé des réparations. Au total, il semblerait qu’environ 500 réclamations ont été reçues. Au niveau de la GFA Insurance, la compagnie a reçu une soixantaine de réclamations. «Une trentaine de dossiers de réclamation d’assurance tiers sont en train d’être traités par la Financial Services Commission (FSC). En ce qui concerne les assurances tous risques, nous avons déjà complété le processus de réclamations de toutes les demandes d’assurances tous risques, et déjà effectué plus de 90 % des paiements. Pour le reste, ils ont déjà approuvé le montant de leurs indemnités, et nous attendons certains documents de leur part pour compléter les paiements.»

Louis Rivalland précise que Belal a été un rappel à la réalité pour les assureurs. Selon ses observations, le fait de n’avoir pas eu de gros cyclones pendant plusieurs années nous a peut-être fait oublier que Maurice se situe dans une zone géographique à risque. Le secteur doit donc continuellement actualiser les mesures pour contrôler et gérer ces risques. Il souligne que chez SWAN, à peu près 60 % des demandes d’indemnisation faisant suite à Belal concernent l’assurance automobile. SWAN a aussi relevé des cas de dommages causés par la montée des eaux de mer, ce que les assureurs appellent dans leur jargon le Storm Surge. C’est quelque chose qui est actuellement analysé.

Chez Eagle Insurance, après le passage du cyclone Belal, la compagnie a enregistré une forte augmentation des demandes d’indemnisation sous l’assurance automobile et l’assurance habitation multirisque couvrant les cyclones et les inondations. La clientèle des particuliers représente 61 % de toutes les réclamations automobiles et 27 % pour l’habitation. Les locaux de certaines entreprises ont été touchés, avec des dommages à des biens et des stocks. Les inondations ont aussi affecté des chantiers de construction.

Sachin Sumputh ajoute que les dommages causés par le cyclone Belal étaient conséquents car nous n’étions pas préparés à une catastrophe de cette envergure. Les autorités ont, dans un premier temps, estimé qu’environ 200 véhicules étaient affectés par les inondations, alors que ce chiffre a été par la suite revu à la hausse. La Financial Services Commission, qui compile actuellement les chiffres concernant le nombre exact de véhicules endommagés, incluant ceux couverts par une assurance au tiers, communiquera prochainement le nombre officiel de véhicules endommagés lors de ces inondations.

«Malheureusement, à Maurice, la proportion de propriétés résidentielles couverte par une assurance demeure très faible. Le nombre de réclamations signalées pour les bâtiments et propriétés endommagées lors de ces dernières inondations pourrait être inférieur à la réalité en raison de la faible proportion de bâtiments et propriétés couverts par une police d’assurance. Les calamités naturelles devenant de plus en plus fréquentes et importantes, les propriétaires de bâtiments et de maisons se doivent d’être plus conscients quant à l’importance d’avoir une couverture d’assurance adéquate pour leur biens immobiliers, et cela devrait avoir un impact sur la demande pour ce type de couverture», explique Sachin Sumputh.

Marché saturé ?

Selon certains observateurs, le marché traditionnel de l’assurance générale est saturé. Mais pour Abdel Ruhomutally, les observations d’un marché saturé dépendent du point de vue adopté. Il explique qu’à Maurice, la densité d’assurance est considérée comme étant l’une des plus élevées de la région africaine. La densité d’assurance se réfère au montant des primes d’assurance perçues par habitant. Cela témoigne de la forte demande pour les produits d’assurance dans le pays, ainsi que de la maturité et de la compétitivité du secteur de l’assurance à Maurice.

Toutefois, il est aussi vrai que traditionnellement, les grandes entreprises ont souvent exercé des pressions pour empêcher de nouveaux entrants de pénétrer ce secteur. Malgré le fait que le secteur de l’assurance rapporte des profits sains mais non excessifs, il est caractérisé par une structure fortement oligopolistique, avec quelques sociétés détenant une grande part du marché. Durant les cinq dernières années, le nombre de polices d’assurance a augmenté d’environ 10 % alors que les primes collectées ont augmenté d’environ 20 %.

«La pénétration de l’assurance reste faible par rapport aux marchés matures avec un PIB par habitant et une infrastructure similaires. En analysant plus en détail le marché, on constate une faible pénétration de l’assurance générale par les particuliers et les PME (à l’exclusion de l’assurance automobile obligatoire). Pour le marché à long terme, à l’exception des produits de pension et d’investissement, la pénétration est également faible malgré l’obligation de souscrire une assurance-vie pour bénéficier de facilités hypothécaires», indique Abdel Ruhomutally.

En effet, le taux de pénétration de l’assurance générale est de 2,54 % du PIB. Il est de 0,88 % et de 1,66 % pour l’automobile et les autres segments, respectivement. Cela représente un taux de pénétration relativement élevé si l’on se compare à d’autres marchés, notamment en Afrique. Cela dit, le potentiel de croissance existe, surtout concernant les risques émergents. Pour exploiter ces nouveaux créneaux, les couvertures et primes doivent être adaptées par rapport à la demande du marché et aux profils de ces nouveaux risques.

Louis Rivalland explique que la cybercriminalité, les risques de réputation, la Management Liability, la Professional Indemnity, entre autres, sont autant d’exemples de catégories de risques où la maturité du marché est encore faible. Plusieurs facteurs expliquent cela, notamment les tarifs pratiqués et une faible sensibilisation aux risques. «Nous devons adopter une approche plus soutenue pour mieux éduquer notre clientèle sur les nouveaux risques. Il est aussi nécessaire que nous investissions dans les outils d’analyse de données et de modélisation prédictive pour mieux comprendre les demandes du marché et créer des offres personnalisées, entre autres. Nous constatons que les micro-, petites, moyennes entreprises sont dans leur grande majorité sous-assurées, voire pas assurées du tout. Bien qu’étant déjà développés, les Property and Casualty Lines sont tout sauf un marché stagnant ou saturé.»

Après les pertes engendrées récemment par les calamités naturelles, Louis Rivalland dit observer un paradigm shift chez les clients, qui commencent à ne plus voir l’assurance comme une simple commodité ou un coût, mais bien comme un mécanisme essentiel de transfert des risques. L’assurance générale étant renouvelable annuellement, le marché peut bien s’étendre d’année en année et ne pas être saturé. Qu’il s’agisse de véhicules, de biens mobiliers ou immobiliers, tous ces items doivent être assurés pour se protéger financièrement contre une éventuelle perte découlant d’un accident ou d’une intempérie, dont la menace est de plus en plus présente en raison du changement climatique. Rappelons que le cyclone Belal, en janvier 2024, a provoqué des pertes financières de plus de Rs 3 milliards.

L’assurance générale comprend aussi l’assurance médicale. Les Mauriciens sont aujourd’hui conscients de l’importance d’avoir une assurance médicale. Les assurés sont sensibilisés, lors du renouvellement de leurs assurances, à souscrire une limite de garantie adéquate, leur offrant une protection financière en cas de besoin, notamment pour certains traitements tels que ceux contre le cancer, dont l’incidence ne cesse d’augmenter d’année en année. La croissance de l’assurance générale est réalisable tant que les assureurs la rendent davantage plus durable et que les parties prenantes reconnaissent que le paysage de l’assurance et de la réassurance est en constante évolution. Et par conséquent, qu’un alignement est nécessaire en matière de tarification des risques.

Pour Delphine Ahnee, dans ce contexte d’évolution constante, il est difficile d’affirmer catégoriquement que le marché est arrivé à saturation. Bien que le nombre de compagnies d’assurance générale dépasse la douzaine, le taux d’adhésion aux assurances non obligatoires reste inférieur aux standards observés dans les nations développées. À Maurice, la souscription à une couverture d’assurance, lorsque celle-ci n’est pas obligatoire, demeure encore à développer, notamment dans le domaine de l’assurance habitation pour les particuliers, ainsi que dans certains segments destinés aux petites et moyennes entreprises. Malgré cela, Delphine Ahnee note qu’il est indéniable que la prise de conscience de l’importance de l’assurance est en hausse chez les Mauriciens, même s’il reste un important travail d’éducation à effectuer. Elle rappelle qu’il est crucial pour les acteurs du secteur de l’assurance de rester à l’écoute du marché et de s’adapter en permanence aux évolutions afin de répondre efficacement aux besoins actuels et futurs des assurés.

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