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Climatisation et ventilation: allier économie et conservation d’énergie

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Il n’y a pas si longtemps, la climatisation était encore considérée comme un luxe. Aujourd’hui, on la trouve dans presque toutes les maisons, les voitures, les bureaux et dans les commerces. Cette démocratisation a sans aucun doute entraîné une augmentation de la demande, toutefois pas sans conséquence.

SELON l’Agence internationale de l’énergie (AIE), la consommation d’énergie de refroidissement dans les bâtiments a doublé depuis les années 2000, ce qui en fait aujourd’hui l’un des secteurs à la croissance la plus rapide, sous l’effet conjugué de la hausse des températures et de l’augmentation des activités. En effet, environ deux milliards d’unités de climatisation sont actuellement en service dans le monde, ce qui fait du refroidissement des locaux l’un des principaux moteurs de l’augmentation de la demande d’électricité dans les bâtiments et de l’augmentation de la capacité de production pour répondre aux pics de demande d’électricité. Alors que les unités résidentielles en service, eux, représentent, près de 70 % du total.

L’AIE note que la demande de la climatisation des locaux a augmenté de 4 % chaque année depuis 2000, soit deux fois plus vite que l’éclairage ou le chauffage de l’eau. Et il va sans dire que cette augmentation de la consommation d’énergie pour le refroidissement des locaux a eu un impact particulier sur la demande d’électricité de pointe, particulièrement lors des journées chaudes où les équipements sont utilisés à plein régime.

Cependant, bien que les performances de ces équipements types continuent aujourd’hui de s’améliorer et que la production d’électricité devienne moins intensive en carbone, les émissions de CO2 dues au refroidissement des locaux augmentent rapidement. Elles ont plus que doublé pour atteindre près de 1 Gt entre 1990 et 2020. D’ailleurs, il faut aussi noter que l’utilisation de climatiseurs et de ventilateurs électriques représente déjà près de 16 % de l’électricité totale consommée dans les bâtiments du monde entier, soit 10 % de la consommation mondiale d’électricité. Cela dit, l’AIE s’attend qu’au cours des trois prochaines décennies, l’utilisation des climatiseurs devrait encore exploser et devenir l’un des principaux moteurs de la demande mondiale d’électricité. Il est donc essentiel de porter la performance énergétique moyenne des climatiseurs au niveau actuel de la meilleure technologie disponible ou au-delà pour atténuer l’impact de la croissance rapide de la demande de refroidissement sur le système électrique

Dans le rapport intitulé Renewable Energy Policies in a Time of Transition: Heating and Cooling (nov. 2020), élaboré conjointement par l’Agence internationale pour les énergies renouvelables (IRENA), l’Agence internationale de l’énergie (AIE) et le Renewable Energy Policy Network for the 21st Century (REN21), le chauffage et la climatisation représentent près de la moitié de la consommation d’énergie dans le monde. Comme la majeure partie de cette consommation est basée sur les combustibles fossiles, elle contribue de manière significative aux émissions de gaz à effet de serre et à la pollution atmosphérique. Il faudrait ainsi encourager une transition soutenable vers un système de chauffage et de refroidissement renouvelable et économe en énergie. Cela pourrait même suivre plusieurs voies possibles, en fonction de la demande d’énergie, de la disponibilité des ressources et des besoins et priorités de chaque pays ou région. Les principales options incluent notamment l’électrification par les énergies renouvelables, les gaz renouvelables ; y compris l’hydrogène «vert», l’utilisation durable de la bioénergie et l’utilisation directe de la chaleur solaire et géothermique.

Campagne en faveur du modèle inverter

La transition vers les énergies renouvelables pour le chauffage et le refroidissement nécessite cependant, selon le rapport, des infrastructures habilitantes. Par exemple, des réseaux de gaz, des réseaux de chauffage et de refroidissement urbains, ainsi que diverses combinaisons de politiques de déploiement, d’intégration et d’habilitation. Le cadre politique peut d’ailleurs aussi démontrer l’engagement d’un pays en faveur de la transition énergétique, ou encore mettre sur un pied d’égalité les combustibles fossiles et créer les conditions favorables nécessaires pour attirer les investissements.

À Maurice, les institutions locales, telles que l’EEMO (Energy Efficiency Management Office) et le ministère de l’Énergie, sont souvent engagées dans la sensibilisation du public à la consommation d’énergie ou à la manière dont nous pouvons utiliser nos systèmes de climatisation de manière efficace et optimale. Ravi Soondur, Product Sales Manager de Rey & Lenferna, indique qu’en ce sens ces institutions ont même mis en vigueur un ‘levy’ que doivent payer les importateurs. Bien que coûtant 25 % plus cher, on encourage à opter pour les climatiseurs à inverter. «Ces institutions veulent encourager les gens à partir sur les clims inverter, au détriment du modèle ON-OFF», explique-t-il.

En effet, ces organisations ont fait valoir lors de leur dernière campagne que localement nous comptons aujourd’hui de plus en plus sur la climatisation pour notre confort, en particulier pendant les mois d’été. Cette tendance s’est davantage accentuée ces dernières années en raison de températures plus élevées et de climatiseurs plus accessibles. En outre, elles soulignent que la climatisation contribue de manière significative au pic saisonnier de la demande d’électricité. En effet, grâce aux données d’audit et d’enquête sur l’énergie recueillies ces dernières années à Maurice, ils ont constaté que la climatisation représentait 40 à 60 % de la consommation énergétique globale des bâtiments commerciaux. De même, il est estimé que la consommation d’énergie des climatiseurs représente environ 15 % de l’électricité totale consommée dans le pays.

À cet égard, dans leur dernière campagne de sensibilisation, «Sensibilisation à l’achat et à l’utilisation de la climatisation», le ministère de l’Énergie et des services publics et l’EEMO ont élaboré tout un matériel destiné au grand public sur l’importance de considérer l’efficacité énergétique comme un critère, grâce aux informations fournies par les étiquettes énergétiques, lors de l’achat d’un climatiseur et sur la nécessité d’une installation correcte, d’une utilisation judicieuse et d’un entretien régulier de l’appareil. Les données mettent en évidence également les principes de la climatisation afin que le public puisse avoir une meilleure compréhension des différents moyens qui peuvent être utilisés pour assurer une utilisation efficace de l’énergie dans la climatisation.

UNE AUGMENTATION DE LA DEMANDE ATTENDUEBusiness files climatisation

Il n’est pas inconnu que la pandémie de la Covid-19 a largement impacté le segment des importations. Cependant, dans le cas des climatiseurs, Ravi Soondur note que «vu la demande élevée, les importations sont très régulières. Toutefois, le prix du fret a pratiquement triplé durant ces derniers 4-5 mois». Cependant, selon lui, cela n’a pas découragé les consommateurs, y compris le public mauricien qui apprécie les prix avantageux, et surtout les facilités de crédit/paiement qui sont disponibles. En outre, Ravi Soondur dit qu’il s’attend même à une augmentation de la demande pour les modèles split muraux.

Business Files climatisationRAFRAÎCHIR TOUT EN FILTRANT MICROBES, BACTÉRIES ET COV

Cette année n’a pas été si différente des autres à l’île Maurice. Indispensables pendant l’été, les systèmes de climatisation et de ventilation étaient très demandés sur le marché. «En ce moment, avec la vague de chaleur en cours, la demande est élevée dans plusieurs segments, notamment le B2C ; soit les particuliers, le B2B ; i.e. les bureaux et les espaces commerciaux et le B2G ; soit les Institutions gouvernementaux», indique Ravi Soondur, Product Sales Manager de Rey & Lenferna. Et, poursuit-il, parmi les nouveaux produits figurent les climatiseurs ‘inverter’ de la marque MIDEA, dont Rey & Lenferna Ltd est le fournisseur exclusif. «Ces clims sont équipées des ‘ionisers’ et filtres HEPA, qui aident à combattre des microbes, bactéries et autres Composants Organiques Volatils (COV), et ces atouts sont présents dans les climatiseurs individuels et centralisés», précise-t-il. Toutefois, ce ne sont pas les uniques avantages de ce type de climatiseurs. Outre un design épuré allié à des fonctionnalités ingénieuses pour un confort optimal, comme par exemple le système de double filtration haute densité qui permet de respirer un air plus sain, les climatiseurs Midea sont également dotés de la technologie d’économie d’énergie ‘‘iECO’’, qui complète parfaitement un système performant de conversion de fréquences. De plus, on peut même bénéficier d’une économie d’énergie significative atteignant jusqu’à 60 % en mode Eco vs mode Automatique, et ce sur un cycle de 8 heures.

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