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E-Lunch : Un service traiteur nouvelle génération

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E-Lunch : Un service traiteur nouvelle génération | business-magazine.mu

Startup créée par Alain Bertrand, E-Lunch propose aux employés de bureau une sélection de plats en ligne qu’ils peuvent se faire livrer sur leur lieu de travail. Un service appelé à s’étendre aux particuliers, à terme.

E-Lunch, startup lancée en septembre, propose un service traiteur en ligneselon un concept développé en 2011 par le directeur de la jeune entreprise, Alain Bertrand. Par le biais d’une interface, l’on peut désormais se faire livrer sur son lieu de travail, où que l’on soit à Maurice, l’un des repas figurant au «e-menu».

Dès le départ, Alain Bertrand affirme avoir voulu «donner une dimension citoyenne» à E-Lunch. Dans cette optique, il s’associe à d’autres entreprises de proximité, à l’instar d’Aldo Snack pour la confection de plats cuisinés et Noulivreur, compagnie disposant d’une demi-douzaine de scooters et d’un van utilitaire. S’y ajoutent deux employés d’E-Lunch affectés à la préparation des sandwichs et salades.

L’ampleur qu’ont pris les réseaux sociaux à Maurice s’avère par ailleurs profitable à la startup. «Les réseaux sociaux démocratisent l’accès à notre interface à partir de différents supports et plateformes», soutient Alain Bertrand qui assure lui-même le lien avec les clients d’E-Lunch sur la Toile. Ceux-ci peuvent passer leur commande directement via Facebook, par exemple. Au menu : des sandwichs au poulet, au fromage ou au marlin, ainsique des mets plus traditionnels comme le curry de bœuf, de cerf et d’«ourite». Les amateurs de «street food» y trouveront aussi leur compte avec des «mines boulettes», du riz frit ou du briani.

Les commandes sont conditionnées dans des logements écologiques et livrées sur les régions de Vacoas, Quatre-Bornes, Curepipe, Port-Louis et d’Ébène, voire au-delà, moyennant des frais additionnels. Quant au paiement, il se fait en espèces, à la livraison, pour l’instant.

Pour mener à bien son projet, Alain Bertrand a dû consentir un investissement initial de Rs 350 000. Fort du succès rencontré, il ambitionne de lancer prochainement une application mobile pour iOS et Android. Prévoyant d’amortir ses frais d’ici à trois – cinq ans, le directeur ne manque pas d’idées pour développer E-Lunch : une formule à la semaine, une carte de fidélité VIP ou encore un service destiné aux repas d’affaires…

Si, pour l’instant, E-Lunch cible uniquement les employés de bureau, Alain Bertrand souhaite étendre le service traiteur aux écoles et centres hospitaliers avec des menus correspondant à des besoins spécifiques, notamment pour les diabétiques. Il pense aussi ouvrir E-Lunch aux particuliers.

Il est à noter que l’enseigne réceptionne les commandes de huit à 17 heures et les livraisons ont lieu jusqu’à 20 heures.