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Alain Gordon-Gentil raconte Jacques Brel

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Alain Gordon-Gentil raconte Jacques Brel | business-magazine.mu

Artiste percutant, sensible et généreux, il était un homme peu banal qui attirait par son talent, mais aussi par ses qualités de cœur, ses provocations et ses pirouettes.

Sa vie les a touchés, d’une façon ou d’une autre. À tel point qu’Alain Gordon-Gentilet Laurent Ramamonjiarisoa ont décidé de réaliser un documentaire sur Jacques Brel (né à Bruxelles le 8 avril 1929). Jacques Brel, dernière ligne droite aux Marquises sera diffusé à l’Institut français de Maurice le mercredi 29 janvier, à 19 heures. Au programme: une découverte de l’homme, au-delà de l’artiste, dans les dernières années de sa vie. Plus qu’un énième portrait, ce documentaire, à travers les témoignages des proches du défunt chanteur et grâce à des archives inédites, est une exploration de la profonde sensibilité et de la grande générosité de Jacques Brel.

Octobre 1966. Sur la scène de l’Olympia, l’artiste salue ses fans pour la dernière fois. Il arrête le tour de chant. C’est fini, le cœur n’y est plus, il veut se tourner vers d’autres horizons, se lancer dans de nouvelles aventures. Il fait de la comédie musicale, mais aussi du cinéma.Cette période de sa vie est surtout marquée par une traversée en voilier (l’Askoy II) qui le mènera vers les îles Marquises.

En octobre 1978, soit 12 ans après l’Olympia, Jacques Brel fait à nouveau ses adieux. À tous et pour toujours. Cette année-là, il décède des suites d’un cancer à l’hôpital de Bobigny, à Paris.

Jacques Brel, dernière ligne droite aux Marquises, présente des présents témoignages de proches ou de personnalités telle sque Charley Marouani, son impresario, Gérard Jouann, son pianiste et compositeur, Juliette Gréco, Victorine Matuaiti, son infirmière, sesamis Jean-Michel Deligny et Serge Lecordier (qui vit aux îles Marquises), Guy Rauzy, maire de l’île d’Hiva Oa aux Marquises à l’époque où Jacques Brel y est arrivé, Jean-Marie Cavada, Patrick Poivred’Arvor et bien d’autres.

La carrière de feu Jacques Brel a démarré le 17 février 1953. Il enregistre à Bruxelles un 78 tours. L’année suivante, il est en supplément au programme de l’Olympia. En 1956, Jacques Brel reçoit le prix Charles Cros pour sa chanson Quand on n’aquel’amour. Trois ans plus tard, il enregistre son quatrième 33 tours et fait un triomphe à Bobino avec Ne me quitte pas. Jacques Brel bouscule son public, le dérange et le charme. Ses chansons parlent de la vie et concernent tous. Le public ne s’y trompe pas et reconnaît en Brel un chanteur hors du commun: une vedette est née.

En février 1974, il achète un superbe voilier de 19 mètres: l’Askoy II. Le long voyage débute à Anvers, le 24 juillet 1974. L’Askoy II fait escale en Angleterre, aux Açores, à Madère, aux îles Canaries.C’est là qu’il éprouve un malaise qui sera le premier symptôme de son cancer du poumon. Il rentre à Bruxelles pour se faire opérer. Quelques semaines seulement après son opération, il retrouve le bateau et traverse l’Atlantique. En novembre 1975, il arrive au large des îles Marquises et décide de s’installersur l’île d’Hiva-Oa.

Jacques Brel s’y installe dansune petite maison. Il s’invente de nouvelles passions, achète un petit avion qu’il baptise « Jojo» et va visiter les îles voisines. En 1977, il revient à Paris pour l’enregistrement de son dernier disque. La maladie progresse. Il revient en juillet 1978 pour suivre des soins. Jacques Brel meurt d’une embolie pulmonaire le 9 octobre de cette année-là, et repose maintenant dans le cimetière marin d’Hiva-Oa.

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