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Seabob : allié high-tech de l’exploration sous-marine

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Seabob : allié high-tech de l’exploration sous-marine | business-magazine.mu

Engin aquatique de fabrication allemande, le Seabob est depuis peu accessible à Maurice. Facile à piloter, il permet de se déplacer dans l’eau avec l’aisance d’un poisson.

Un jouet aquatique de luxe. Ainsi se présente le Seabob, engin que son concepteur, l’entreprise allemande Cayago AG, décrit comme «la luge aquatique la plus rapide du monde». L’appareil est disponible à Maurice depuis le mois de décembre à l’initiative de Tdac, distributeur exclusif de la marque sur le marché local. Basée au Sunset Boulevard, à Grand-Baie, l’entreprise organise des sorties accompagnées dans les eaux de Grand-Baie pour les passionnés de sports nautiques.

À la tête de Tdac, qu’il a fondée en 2007, Frank Fefer fait ressortir que l’appareil permet non seulement de se déplacer à la surface de l’eau, mais aussi d’aller jusqu’à 40 mètres de profondeur, à la découverte des merveilles sous-marines. Cependant, précise-t-il, «pour l’instant, nous avons bridé nos engins afin que le plus de personnes possible puissent l’utiliser. Aucun de nos clients ne peut plonger au-delà de 2 m 50, sauf s’il s’agit d’un professionnel de la plongée sous-marine».

L’intérêt du Seabob provient aussi du fait qu’il fonctionne au moyen d’un moteur électrique. Résultat, il est silencieux et ne dégage aucune émission polluante, de sorte que l’on peut s’en servir sans craindre d’endommager la faune et la flore sous-marines. Un aspect qui devrait plaire aux Mauriciens et touristes que la cause environnementale ne laisse pas indifférents.

«On peut retrouver le Seabob dans toutes les grandes destinations touristiques du monde», souligne Frank Fefer qui a eu l’idée d’introduire cette activité à Maurice parce qu’il en est lui-même féru. Depuis le lancement, la réaction du public le conforte dans son choix : «Les gens qui ont essayé adorent !»

Pour faire une balade aux commandes du Seabob, il faut d’abord sortir du lagon à bord d’un bateau, en compagnie d’une équipe de moniteurs de Tdac. Le trajet dure une vingtaine de minutes. «La visibilité à l’intérieur du lagon n’est pas aussi bonne qu’au large. De plus, l’eau est chaude en cette période estivale et il n’y a pas de prédateurs», justifie le directeur de Tdac. Une fois les récifs coralliens franchis, l’initiation au pilotage du Seabobpeut commencer.

L’engin, de forme hydrodynamique, se tient à bout de bras, un peu comme un jet-ski, par exemple, à la différence qu’avec le Seabob ; l’utilisateur est libre de mouvoir ses jambes car seul le haut du corps est en contact avec l’appareil. Les commandes se trouvent de chaque côté de celui-ci et le pilotage et la plongée se font par «simple transfert du poids du corps du pilote», indique le concepteur, Cayago AG.

Pour que ses clients se familiarisent avec l’appareil lors d’une première sortie en mer, Frank Fefer leur recommande de rester un minimum de dix minutes en surface avant de passer à l’étape suivante, celle de la plongée. Munis d’un masque fourni par Tdac, les clients peuvent alors admirer poissons et coraux en ne faisant qu’un avec le Seabob durant environ une demi-heure.

Il est à noter que l’appareil est facile à piloter, si bien que les enfants, à partir de 12 ans, sont autorisés à pratiquer cette activité. En outre, Tdac a mis en place toutes les mesures nécessaires pour assurer la sécurité de sa clientèle, incluant un encadrement rigoureux et l’usage de gilets de sauvetage. Enfin, les Mauriciens ont droit à un tarif spécial.