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BNI Saint-Denis : se donner les moyens de réussir en affaires avec le réseautage

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BNI Saint-Denis : se donner les moyens de réussir en affaires avec le réseautage | business-magazine.mu

Depuis le 5 avril, le premier réseau d’affaires en France, BNI (Business Network International) s’est implanté à La Réunion via la création du groupe BNI Saint-Denis Mascareignes. Immersion dans ce concept aussi vieux que le monde : le réseautage.

Apparue aux États-Unis en 1985, la méthode BNI a d’abord migré en Europe avant d’arriver en France en 2005, sous l’impulsion de Marc-William Attié, devenu directeur national de BNI France et Belgique francophone. Ayant découvert le concept en métropole l’an dernier, c’est autour du noyau dur composé notamment d’Annick Miquel et de Stéphane Rosier, actuel président de BNI Saint-Denis Mascareignes, que le projet prend forme à La Réunion.

BNI Saint-Denis Mascareignes est finalement créée le 5 avril dernier. La société compte 25 membres. Au niveau de BNI, on se réjouit «de la création de ce nouveau groupe qui permettra aux acteurs économiques locaux de se retrouver dans un cadre convivial et professionnel, pour développer leurs ventes grâce à leur solidarité réciproque». Cette implantation réunionnaise, qui a rassemblé près de 200 chefs d’entreprise à l’affût de découvertes, marque également la première implantation de BNI
dans les DOM-TOM, soit la 535e depuis la création de BNI en Europe francophone.

BNI est une méthode de travail permettant aux entreprises et aux entrepreneurs de développer leur business et leur réseau de partenaires grâce au bouche-à-oreille.

 Le fonctionnement de BNI est basé sur la solidarité et l’engagement. Chaque membre s’engage à contribuer en fonction de ses aptitudes à la vie du groupe. Chaque groupe ne doit comprendre qu’un seul professionnel par secteur d’activité afin d’éviter les conflits d’intérêts. Les entrepreneurs adhérant au système doivent payer une cotisation annuelle de 870€ (à laquelle s’ajoutent 150€ de droit d’entrée) et assister à des réunions hebdomadaires. L’éthique consiste à ce qu’un membre ne donne que s’il reçoit. Il n’y a pas d’obligation de résultat, juste l’engagement, de se donner les moyens d’aider le groupe.

La devise «Qui donne reçoit» se base sur une relation gagnant-gagnant : plus on aide les autres, plus on sera aidé par les autres. «Il n’y a pas d’échange d’argent, que du partage de réseaux et des critères de qualité», précise Sylvie Miquel-Delmas, directrice consultante de BNI La Réunion, avant d’ajouter: «Plus qu’un réseau, BNI est une méthode. Tout est pensé, testé et prouvé; rien n’est le fruit du hasard. La recommandation est aujourd’hui une méthode fiable; elle engage notre responsabilité auprès des personnes qui nous consultent et nous font confiance».

Et lorsque l’on demande si le marché restreint et le niveau de concurrence de La Réunion se prêtent à ce type d’activité, la réponse des membres du BNI est unanime. «Il n’y a pas de raison pour que cela ne fonctionne pas ! Si autant de professionnels ont répondu présent au lancement, c’est qu’il y a un intérêt pour ce genre de méthode, un besoin fort à La Réunion. C’est du bon sens. BNI n’a rien inventé et permet une ouverture internationale où les réseaux s’entremêlent», selon Marc-William Attié. Et Sylvie Miquel-Delmas de renchérir : «Dans ce cas, on raisonne en termes de zone de chalandise. Mais dans l’état d’esprit de la méthode, on est là pour partager nos réseaux. On en parle pas de commerce.»